) MATERIAL PARA TRABAJAR CON LOS ALUMNOS

Le Grenier de Sarah / El desván de Sara (http://www.grenierdesarah.org/) AUDIO y EJERCICIOS MATERIAL PARA TRABAJAR CON LOS ALUMNOS Tema: La Shoá I.E....
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Le Grenier de Sarah / El desván de Sara (http://www.grenierdesarah.org/)

AUDIO y EJERCICIOS MATERIAL PARA TRABAJAR CON LOS ALUMNOS Tema: La Shoá I.E.S. Francisco de Orellana Trujillo (Cáceres)

TRANSCRIPTION ALBERT ENFANCE Albert est né à Paris en 1924. Immigrés de Russie, ses parents sont arrivés en France en 1908, se sont mariés en 1909 et sont devenus français en 1925. Les neufs enfants de la famille sont nés à Paris et ont reçu une culture française. Albert va à l’école communale du XIIe arrondissement. C’est un bon élève. Il est reçu au Certificat d’Études en 1938 et s’oriente vers des activités manuelles FAMILLE La famille est modeste. Son père aide souvent les immigrants qui arrivent de Pologne et de Russie. L’appartement du XIIe arrondissement est un rendez vous des jeunes dans l’embarras. Les enfants fréquentent les mouvements de jeunesse. Notamment celui des Éclaireurs Israélites de France. MOISSAC ET LES ÉCLAIREURS ISRAELITES DE FRANCE Quand la guerre éclate, le 3 septembre 1939, les Éclaireurs Israélites de France ouvrent une maison d’enfance dans l’Aveyron, à Saint-Affrique, à fin d’évacuer les enfants des zones de bombardements. Albert a 15 ans. Il suit son frère Bel qui est l’un des cadres de la maison d’enfance. En 1940, le centre de Saint-Affrique est fermé. Tous les enfants sont transférés à Moissac. Albert y restera quelques mois avant de rejoindre les chantiers ruraux. Ce sera sa première expérience du travail de la terre. LA CRÉATION DU CHANTIER RURAL DU LAUTREC Marc Haguenau, Secrétaire Général des Éclaireurs Israélites de France, découvre une ferme de trente hectares dans laquelle les premiers groupes des jeunes s’installent en novembre 1940. Albert en fait partie. Les conditions de vie sont assez inconfortables Il y a l’électricité mais il faut chercher de l’eau au puits, couper le bois pour se chauffer. Le ravitaillement est difficile. Le Tarn devient un chantier rural qui accueillera jusqu’à 90 personnes. LA VIE SUR LE CHANTIER DE LAUTREC Les journées se passent à labourer les terres en friche. Un potager fourni la nourriture. Des maisons sont remises en état. Albert s’installe dans la petite ferme de la rue Carrier non loin du centre de Lautrec. Les vendredis soir traditionnels sont joyeux. Une chorale est organisée. Pour le premier seder tous les garçons et filles sont arrivés sac au dos et bâtons à la main, symbolisant ainsi la sortie d’Égypte Pour Pessah, en 1943, ils fabriquent des matzots. LES MENACES D’ARRESTATION En novembre 1942, l’armée allemande occupe toute la France. Les juifs sont partout menacés. Il faut disperser les jeunes installés sur le chantier de Lautrec. Les plus jeunes sont placés dans des internats, les plus âgés comme ouvriers agricoles chez les paysans. Avec quelques autres, Albert décide alors de passer à l’action et de s’engager dans le combat. DU CHANTIER RURAL AU MAQUIS Le 16 décembre 1943, en provenance de différents centres des EIF, huit garçons résolus arrivent au hameau de la Maquiaire. Ils s’engagent dans la résistance et prennent contact avec les réseaux locaux. Dès le départ le groupe est adopté par l’entourage. Le lendemain de leur arrivée un paysan du hameau voisin leur apporte une miche de pain et une bouteille de vin en guise de bienvenue. Ici, il n’était pas nécessaire de cacher son origine juive. Avec d’autres, Albert attend à Lautrec la possibilité de rejoindre le groupe militaire LE MAQUIS DE LACADO En avril 1944, Albert rejoint le maquis de Lacado et devient agent de liaison entre les différents groupes de la compagnie. Il est toujours volontaire pour les missions dangereuses comme les réceptions des parachutages. Après le 6 juin tout le secteur de la montagne est déclaré zone libre. Le 22 juin, par un message de radio Londres, le groupe de Lacado apprend qu’il va recevoir des armes. LES COMBATS Près de Mazamet Albert participe à l’attaque d’un train allemand puisement armé. Il participe également à la libération de la ville de Castre. Il est décoré, nommé brigadier, et décide de s’engager dans l’armée pour continuer le combat.

TUÉ AU COMBAT Au début du mois de septembre, Albert s’engage pour la durée de la guerre dans le régiment de cavalerie qui a été formé à Castre. Il traverse la France pour rejoindre la première armée française à Dijon. Son unité est engagée d’abord à Belfort, puis dans les Vosges. Les combats sont difficiles. Le 22 novembre en 1944, au cours d’une opération militaire, Albert est tué avec son camarade Simon Weil. Il avait 20 ans. ÉPILOGUE Pendant la guerre, les frères et sœurs d’Albert en âge de le faire s’engageront : qui dans la sauvetage des enfants, qui dans le maquis juifs ou dans la résistance intérieure. À la fin de la guerre, une partie de la famille, Bel, Rachel, Suzanne et leurs parents, partira vivre en Israël.

TRANSCRIPCIÓN ALBERT INFANCIA Albert nació en Paris en 1934. Venidos de Rusia como inmigrantes, sus padres llegaron a Francia en 1908, se casaron en 1909 y se hacen franceses en 1925. Los nueve hijos de la familia nacieron en Paris y aprendieron la cultura francesa. Albert va a la escuela municipal del distrito XII. Es un buen alumno. Logra su Certificado de Estudios en 1938 y se orienta hacia actividades manuales. FAMILIA La familia es modesta. Su padre ayuda a menudo a los inmigrantes que llegan de Polonia o de Rusia. El apartamento del distrito XII es lugar de cita para los jóvenes con problemas. Los hijos frecuentan los movimientos de juventud. Sobre todo el de los Eclaireurs israelitas de Francia. MOISSAC Y LOS ECLAIREURS ISRAELITAS DE FRANCIA Cuando la guerra estalló, el 3 de septiembre de 1939, los Eclaireurs Israelitas de Francia abren un hogar de infancia en el Aveyron, en Sait-Affrique, con el fin de evacuar a los niños de las zonas de bombardeos. Albert tiene 15 años. Sigue a su hermano Bel que es uno de los responsables del hogar de infancia. En 1940, el centro de Sait-Affrique se cierra. Todos los niños son transferidos a Moissac. Albert se quedará llí algunos meses antes de irse a los campos de trabajo rurales. Será su primera experiencia como agricultor. LA CREACION DEL CAMPO DE TRABAJO RURAL DE LAUTREC Marc Haguenau, Secretario General de los Eclaireurs Israelitas de Francia, descubre una granja de 30 hectáreas en la que se instalaron los primeros grupos de jóvenes en noviembre de 1940. Albert forma parte de ellos. Las condiciones de vida son bastante inconfortables. Hay electricidad pero hay que buscar el agua en los pozos, cortar árboles para calentarse. El suministro es difícil. Tarn se transforma en un campo de trabajo difícil que acogerá hasta 90 personas. LA VIDA EN EL CAMPO DE LAUTREC Los días se suceden trabajando las tierras en barbecho. Un huerto proporciona la comida. Las casas son restauradas. Albert se installó en la pequeña granja de la calle Carrier, no lejos del centro de Lautrec. Los viernes por la noche tradiciones son alegres. Un coro se organiza. Para el primer seder, todos los chicos y chicas llegaron con una mochila en la espalda y un bastón en la mano, simbolizando así al salida de Egipto. Para el Pessah, en 1943, fabricaron pan ázimo. LAS AMENZAS DE ARRESTO En noviembre de 1942, el ejército alemán ocupa toda Francia. Los judíos son amenazados por todas partes. Hay que dispersar a los jóvenes instalados en el campo de Lautrec. Los más jóvenes son llevados a internados, los mayores como obreros agrícolas con los campesinos. Con algunos otros, Albert decide entonces pasar a la acción y se enrola para combatir. DEL CAMPO DE TRABAJO RURAL AL MAQUIS El 16 de octubre de 1943, ocho chicos decididos que provenían de diferentes centros de los EIF llegaron a la granja de la Maquiaire. Se enrolan en la resistencia y se ponen en contacto con las redes locales. Desde el principio, el grupo es aceptado por el entorno. Al día siguiente de su llegada, un campesino de la granja les lleva un poco de pan y una botella de vino a modo de bienvenida. Aquí,

no era necesario ocultar su origen judío. Con otros, Albert espera en Lautrec la posibilidad de reunirse con el grupo militar. EL MAQUIS DE LACADO En abril de 1944, Albet se reúne con el maquis de Lacado y se transforma en agente de contacto entre los diferentes grupos de la compañía. Siempre se ofrece voluntario para las misiones peligrosas como la recepción de los paracaidistas. Después del 6 de junio todo el sector de la montaña es declarado zona libre. El 22 de junio, por un mensaje de radio Londres, el grupo de Lacado sabe que va a recibir armas. LOS COMBATES Cerca de Mazamet, Albert participa en el ataque a un tren alemán poderosamente armado. Participa asimismo en la liberación de la ciudad de Castre. Es condecorado, nombrado brigadier y decide enrolarse en la armada para continuar combatiendo. MUERTO EN COMBATE A principios del mes de septiembre, Albert se enrola para todo el tiempo que dure la guerra en el regimiento de caballería que se formó en Castre. Atraviesa Francia para reunirse con la primera armada francesa en Dijon. Su unidad es destinada primero a Belfort y luego a los Vosgos. Los combates son difíciles. El 22 de noviembre de 1944, durante una operación militar, Albert murió con su camarada Simon Weil. Tenía 20 años. EPÍLOGO Durante la guerra, los hermanos de Albert en edad de enrolarse, se enrolan; unos en el salvamento de los niños, otros en el maquis o en la resistencia interior. Al final de la guerra, una parte de la familia, Bel, Raquel, Susana y sus padres, ira a vivir en Israel.

ENFANCE / FAMILLE / MOISSAC ET LES ÉCLAIREURS DE FRANCE / CRÉATION DU CHANTIER RURAL DE LAUTREC / LA VIE AU CHANTIER RURAL DE LAUTREC / LES MENACES D'ARRESTATIONS / DU CHANTIER RURAL AU MAQUIS / LE MAQUIS DE LACADO / LES COMBATS / TUÉS AU COMBAT / EPILOGUE

Objectif : comprendre qui est Albert et faire une synthèse de son parcours. Objetivo : comprender quién es Albert y resumir su trayectoria

Réaliser la fiche d’identité d'Albert Apellidos : Nombre : Año de nacimiento : Dirección Nacionalidad de los padres : Profesión del padre : Profesión de la madre : Número de hermanos : Otra persona que viva en el domicilio familia :

Résumer le parcours d'Albert / Resumir la trayectoria de Albert Demander aux enfants de raconter le parcours d'Albert. Ils peuvent aussi dessiner Albert en famille, à Moissac, au chantier rural à Lautrec ou encore dans la résistance et dans l’armée. Pedir a los alumnos que cuenten la trayectoria de Albert. Pueden también dibujar a Albert con la familia, en Moissac, en el campo de trabajo rural en Lautrec o también en la resistencia y en el ejército.

Réaliser la fiche d’identité d'Albert: éléments de réponse - [facile] • Année de naissance : 1924 Albert a 15 ans quand la guerre éclate. Il vient d’être reçu à son certificat d’étude. Albert tiene quince años cuando estalla la guerra. Acaba de obtener su certificado de estudios. • Nationalité : Française / francesa Albert est né en France, comme ses frères et sœurs. Ils sont donc français. À cette époque, en France tous les enfants nés sur le sol français, -y compris ceux dont les parents étaient étrangers, sont français. C’est ce qu’on appelle la loi du sol. • Adresse : Paris XIIème arrondissement Albert naciñó en Francia, como sus hermanos y hermanas. Son pues franceses. En aquella época, en Francia, todos los ninños nacidos en suelo francés -inluidos aquellos cuyos padres eran extranjeros- son franceses. Es lo que se llama la ley de suelo. • Nationalité des parents : française depuis 1925 Les parents d’Albert sont nés en Russie. Arrivés en France en 1908, ils sont naturalisés français en 1925. Los padres de Albert nacieron en Rusia. Llegados a Francia en 1908, se hacen franceses en 1925 • Profession du père : Inconnue / desconocida • Profession de la mère : Mère de famille / ama de casa Nous ne connaissons pas la profession des parents. La famille est modeste et nombreuse : il faut subvenir aux besoins de 9 enfants. No conocemos la profesión de los apdres. La familia es modesta y numerosa : tiene que cubrir las necesidades de 9 niñños. • Nombre de frères et sœurs avec leur âge : Albert a 8 frères et sœurs / Albert tiene 8 hermanos Tous les enfants sont nés en France et ont reçu une éducation française Todos los hinos nacieron en Francia y recibieraon una educación francesa. • Autre personne vivant au domicile familial : L’appartement familial sert de refuge aux immigrants qui arrivent de Pologne ou de Russie El piso familial sirve de refugio a los inmigrantes que llegan de Polonia o de Rusia.

Résumé du parcours d'Albert : éléments de réponse - [facile] Albert est né en France dans une famille d’émigrés russes. Il a 8 frères et sœurs. Il a 15 ans quand la guerre éclate. De 1940 à 1944, il vit dans les maisons créées par les EIF, où de jeunes Juifs sont cachés. Il passe ainsi du centre de Saint-Affrique, à celui de Moissac puis au chantier rural de Lautrec. En 1944, il s’engage avec d’autres EIF dans la Résistance. Il est agent de liaison dans le maquis de Lacado. Il participe à la capture d’un train de munitions allemand et à la libération de la ville de Castres. Il continue ensuite le combat dans l’armée française. Il est tué au combat en novembre 1944 sur le front des Vosges. Il avait 20 ans. Albert nació en Francia en una familia de emigrantes rusos. Tiene 8 hermanos. Tenía 15 años cuando estalló la guerra. De 1940 a 1944, vivió en casas, creados por el FEI, donde se esconden los jóvenes judíos. Así pasa del centro de SaintAffrique, en Moissac al campo de trabajo rural rural de Lautrec. En 1944, se unió con otros a la resistencia de FEI. Es agente de contacto en el maquis de Lacado. Participó en la captura de un tren de munición alemana y en la liberación de la ciudad de Castres. Continuó después la lucha en el ejército francés. Murió en combate en noviembre de 1944 en el frente de los Vosgos. Tenía 20 años

Objectif : Pourquoi, comment et par qui de nombreux enfants juifs ont pu être sauvés de la déportation. Objetivo : Por qué, como y por quién numerosos judíos pudieron ser salvados de la deportación Rappel : Quand la guerre éclate, le 3 septembre 1939, les Éclaireurs Israélites de France (EIF) ouvrent une maison d'enfants dans l’Aveyron, à Sainte Affrique, afin d'évacuer les enfants des zones de bombardements. Recordatorio : Cuando estalla la guerra el 3 de septiembre de 1939, los Eclaireurs Israelitas de Francia (EIF) abren un hogar infantil en Aveyron, en Sainte-Affrique, con el fin de evacuar a los niños de las zonas de bombardeoo. Séquence : Moissac et les EIF Réflexions pour la classe / Reflexiones para la clase

Questions : / Preguntas : 1 - Que signifie avoir reçu « une éducation française » ? 1 - ¿Qué significa haber recibido una « educación francesa » ? 2 - Albert fréquente avant la guerre un mouvement de jeunesse juive. Lequel ? 2 - Albert frecuenta antes de la guerra un movimiento de juventud judía. ¿Cuál ? 3 - A la déclaration de guerre que décident les EIF pour protéger les enfants ? 3 Ŕ Al producirse la declaración de guerra ¿Qué deciden los EIF para proteger a los niños ? 4 - Comment vit-on à Moissac ou sur le chantier rural de Lautrec? 4 Ŕ ¿Como se vive en Moissac o en el campo de trabajo rural de Lautrec? 5 - Comment, dans les maisons d’enfants, l’identité juive est-elle préservée ? 5- ¿Cómo se preserva la identidad judía en el hogar infantil ?

Réflexions pour la classe : éléments de réponse Ŕ [moyen]

Questions

Réponses

Que signifie avoir reçu « une Éducation française » ?

Albert va à l’école de son quartier.Il est reçu au certificat Education française d’étude. Albert va a la escuela de su Educación francesa barrio. Obtiene el certificado de estudios

1 ¿Qué significa haber recibido una « educación frances » ? Albert fréquente avant la guerre un mouvement de jeunesse juive. Lequel ? 2 Albert frecuenta antes de la guerra un movimiento de juventud judía. ¿Cuál ? À la déclaration de guerre que décident les EIF pour protéger les enfants ? 3

Al producirse la declaración de guerra ¿Qué deciden los EIF para proteger a los niños ? Comment vit-on à Moissac ou à Lautrec ?

4 ¿Como se vive en Moissac o en el campo de trabajo rural de Lautrec? Comment dans les maisons d’enfants l’identité juive est-elle préservée ? 5 ¿Cómo se preserva la identidad judía en el hogar infantil ?

Les Eclaireurs Israélites de France (EIF).

En savoir plus

Les EIF avant la guerre

Los Eclaireurs Israelitas de Francia Los EIF antes de la guerra

Ils ouvrent des maisons dans le sud de la France.

Abren hogares en el Sur de Francia

Le sauvetage des enfants par les organisations juives et non juives El salvamento de los niños por las organizaciones judías y no judías

Les conditions de vie sont précaires, mais l’ambiance est joyeuse. Las condiciones de vida son precarias, pero el ambiente es alegre.

Les maisons d’enfants : la vie quotidienne à Moissac et à Lautrec

Les vendredis soirs sont traditionnels. Les fêtes sont respectées (seder, fabrication du pain azyme). Los viernes por la noche son tradicionales. Las fiestas son respetadas (seder, fabricación de pan ácimo)

La résistance spirituelle

Los hogares infantiles : la vida cotidiana en el Moissac y en Lautrec

La resistencia espiritual

POUR EN SAVOIR PLUS PARA SABER MÁS Education française Albert a obtenu le certificat d’étude primaire. A cette époque, ce diplôme marquait la fin de la scolarité obligatoire et pour un grand nombre l’entrée dans la vie active. Cet examen typiquement français était difficile (30% seulement des élèves présentés l’obtenaient à la veille de la guerre). Il avait donc une grande valeur. Educación francesa Albert ha obtenido el certificado de estudios primarios. En esa época, este diploma marcaba el fin de la escolaridad obligatoria y para un gran número la entrada en la vida activa. Este examen típicamente francés era difícil (el 30% solamente de los alumnos presentados lo obtenían en vísperas de la guerra). Tenía pues un gran valor. Les EIF avant la guerre C’est le 4 février 1923 que Robert Gamzon fonde les Éclaireurs Israélites de France (EIF). Ce mouvement de jeunesse se réclame des idéaux et de la méthode éducative du scoutisme, tel qu’inventé par Baden-Powell en 1907. Les EIF mettent l’accent sur la responsabilisation des enfants et instaurent, dès 1929, la mixité. Ils s’efforcent de recruter au sein des différentes composantes du judaïsme de France (2 500 adhérents en 1939). Par ailleurs, R. Gamzon, qui a côtoyé des sionistes, veut réhabiliter les travaux manuels et agricoles. Des ateliers sont installés au siège des EIF à Paris. Une ferme école, près de Saumur, abrite en 1939 une première collectivité rurale formée d’éclaireurs français et de jeunes réfugiés de Pologne et d’Allemagne. Ces premières réalisations peuvent être vues comme une sorte de modèle réduit de ce que les EIF (et d’autres mouvements juifs) bâtiront pendant la guerre. R. Gamzon comprend dès les années 1930 les dangers qui se profilent pour les Juifs dans les temps à venir. Il entreprend donc de préparer enfants et adolescents à affronter les situations les plus dures, aussi bien intellectuellement que physiquement. En 1938, il conçoit un plan d’évacuation des jeunes vers le Sud-ouest. En septembre 1939, un réseau de six maisons d’enfants est implanté à Beaulieu-sur-Dordogne (Corrèze), La Ruffié et Saint-Céré (Lot), Saint-Affrique et Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), Moissac (Tarn-et-Garonne). À partir d’août 1940, selon le plan de « retour à la terre », des fermes écoles sont créées : à Viarose (Tarn et Garonne), Lautrec (Tarn) puis un peu plus tard (1941) à Taluyers (Rhône) et Charry près de Moissac. D’autres chantiers sont ouverts dans l’Ain, l’Ardèche, la Dordogne et la Lot et Garonne. Un réseau de placement individuel chez des paysans est organisé. À Moissac, une maison réquisitionnée par le préfet dans le cadre de l’accueil aux réfugiés ouvre ses portes le 5 décembre 1939. Shatta Simon en assure avec son mari la direction jusqu’en 1945. Ils sont tous les deux responsables nationaux des EIF. Los EIF antes de la guerra. Es el 4 de febrero de 1923 cuando Robert Gamzon fundó los Eclaireurs israelitas de Francia (FEI). Este movimiento de juventud proclama los ideales y el método educativo del Movimiento Scout, tal como fue inventado por Baden-Powell en 1907. Los EIF se centran en la potenciación de los niños e introducen la coeducación desde 1929. Se esfuerzan por reclutar dentro de los diferentes componentes del judaísmo en Francia (2.500 miembros en 1939). Por otro lado, R. Gamzon, que trataba a los sionistas, quiere rehabilitar los trabajo sagrícolas y manuales. Talleres se instalan en la sede de los EIF en París. Una granja escuela cerca de Saumur, alberga en 1939 a una primera comunidad rural compuesta por "éclaireurs" franceses y jóvenes refugiados de Polonia y Alemania. Estos primeros logros pueden verse como una especie de modelo reducido de lo que los EIF (y otros movimientos judíos) construirán durante la guerra. R. Gamzon incluye los peligros que se avecinan para los judíos en los tiempos por venir ya en la década de 1930. Por lo tanto, comienza a preparar a los niños y jóvenes para hacer frente a las situaciones más duras, tanto intelectual como físicamente. En 1938, diseñó un plan para evacuar a los jóvenes hacia el suroeste. En septiembre de 1939, se crea una red de seis hogares de infancia en Beaulieu-sur Dordogne (Corrèze), La Ruffié y Saint-Céré (Lot), Saint-affrique y Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), Moissac (Tarn-etGaronne). Desde agosto de 1940, según el plan de "vuelta a la tierra", se crean las granjas escuela: en Viarose (Tarn et Garonne), Lautrec (Tarn) y, a continuación, un poco más tarde (1941) en Taluyers (Rhône) y Charry cerca de Moissac. Otros campos sont abiertos en el Ain, en Ardèche, Dordoña y Lot y Garona. Se organiza una red de alojamiento individual en casa de los agricultores. En Moissac, una casa requisada por el prefecto para acoger a los refugiados abrió sus puertas el 5 de diciembre de 1939. Shatta Simon asegura junto con su esposo la dirección hasta 1945. Ambos son responsables nacionales de los EIF. Les organisations juives et non juives et le sauvetage des enfants : quelques exemples Les statistiques montrent que le sauvetage des Juifs en France a été une réalité qui ne doit rien au régime de Vichy, mais au soutien d’une partie de la population française, toutes tendances religieuses confondues. Au niveau de l’Europe entière, 1 500 000 enfants ont péri dans les camps de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale, 11 000 de ces enfants ayant été déportés de France. À partir de l’été 1942, des rafles massives en zone Nord puis en zone Sud, à la demande des occupants nazis, sont menées par les autorités françaises. L’objectif est d’arrêter le plus

grand nombre de Juifs. Femmes, enfants, personnes âgées, bientôt personne n’est à l’abri. Les Juifs sont traqués, arrêtés, internés et déportés. Depuis 1940, les organisations juives tentaient d’apporter de l’aide aux plus démunis et aux internés dans des cantines populaires ou en créant des dispensaires. Cette aide se faisait majoritairement dans le cadre légal. La rafle du Vél’d’Hiv’ et celle du 26 août 1942 changent la donne. Les organisations juives prennent conscience du danger et décident de s’opposer par tous les moyens y compris illégaux à l’arrestation des personnes et plus particulièrement des enfants. La priorité est de les soustraire à la déportation. Il faut trouver des planques, fabriquer des faux papiers, placer les enfants chez des particuliers à la campagne ou encore dans des institutions religieuses. Créer des filières d’évasion vers la Suisse ou vers l’Espagne. Le passage à la clandestinité implique, pour les organisations juives, de se tourner vers l’extérieur. Elles trouveront chez des individus et dans des organisations non juives l’aide indispensable. Sur près de 76 000 Juifs déportés de France, 11 000 étaient des enfants. Mais 85 % des enfants Juifs vivant en France vont cependant échapper à la déportation grâce à leurs parents, aux organisations juives et non juives de sauvetage et grâce au dévouement et au courage de nombreux Français 1- les organisations juives de sauvetage : 2 exemples Le mouvement scout des Éclaireurs Israélites (EI) est né en 1923. En 1939, ils s’occupent comme de nombreuses autres organisations, de l’évacuation des enfants des grands centres urbains. Si les enfants de familles françaises sont facilement évacués, il n’en va pas de même des enfants de nationalité étrangère qui se trouvent à Paris et dans les grandes villes de Province. Les Éclaireurs Israélites décident donc de venir en aide aux familles étrangères qui n’ont pas les ressources suffisantes ni la possibilité de mettre leurs enfants à l’abri des bombardements. Des départs vers des maisons à la campagne sont organisés en collaboration avec l’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants). Outre les enfants évacués en 1940, se sont ajoutés ceux qui ont été sortis des camps d’internement. Les maisons sont destinées à recréer un cadre de vie normal pour les enfants séparés de leurs parents, à partir de méthodes scoutes. Dans les maisons des EI les enfants découvrent souvent la campagne pour la première fois. Les EI assurent l’éducation des enfants. Pour les adolescents, les EI ont créé des chantiers ruraux entre autres à Viarose près de Moissac, puis à Lautrec dans le Tarn et à Taluyers dans le Rhône. L’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants, fondée en 1912 en Russie) : à partir du début de la guerre, l’action de l’OSE Ŕ France s’oriente vers le sauvetage des enfants juifs et vers l’action médico-sociale en faveur des Juifs. En 1942, l’OSE gère 20 maisons et accueille environ 1 600 enfants. À partir des grandes rafles, l’OSE se donne pour tâche de convaincre les parents d’accepter la dispersion des enfants. Des filières pour les cacher, leur fabriquer de fausses cartes d’identité et leur faire passer les frontières s’organisent. 2 – les organisations non juives : quelques exemples. En août-septembre 1940, les sœurs de Notre-Dame-de-Sion se trouvent à Grenoble après leur départ forcé de Strasbourg. En plus de la communauté juive de Grenoble, 10 000 Juifs sont venus se réfugier dans cette région. La maison des sœurs de Notre-Dame-de-Sion devient un lieu de rencontre, où les Juifs essaient de trouver des solutions pour vaincre leur désarroi. Les enfants sont cachés avec de faux papiers, chez des nourrices ou au sein du couvent. L’équipe de Grenoble est appuyée par le père Chaillet, le groupe de Témoignage Chrétien, l’Armée Secrète. Après les rafles de 1942 la direction de l’OSE comprend que les enfants ne sont plus en sécurité dans les maisons. Joseph Weill de la direction de l’OSE confie à Georges Garel la réalisation d’un organisme clandestin. Le réseau créé par l’ingénieur Georges Garel (dit Gasquet) à partir de décembre 1942 choisit des institutions ou des familles d’accueil et maintient le contact avec les enfants cachés, règle les frais d’entretien, rassure les familles et retrouve les enfants à la fin de guerre. Monseigneur Saliège, archevêque de Toulouse, communique à G. Garrel les adresses d’institutions religieuses pouvant cacher et ainsi sauver de nombreux enfants. Le réseau Garel se développe dans d’autres départements, avec l’appui d’organisations catholiques, protestantes, laïques ou privées. Plus de 1 000 enfants sont ainsi sauvés de l’arrestation. Le Chambon-sur-Lignon. Dans ce village situé en zone libre à une soixantaine de kilomètres de Saint-Étienne, chaque villageois en moyenne a accueilli un Juif. L’influence du Chambon-sur-Lignon sur l’ensemble des villages cévenols et jusque dans l’Ardèche qui suivit son exemple a été évidente. L’action des Chambonnais doit beaucoup au soutien des pasteurs Trocmé et Théis qui ont invité les fidèles protestants à opposer à la violence exercée sur leur conscience les armes de l’esprit. Au printemps 1942, la maison du Coteau Fleuri de la Cimade au Chambonsur-Lignon accueille les familles libérées des camps d’internement. Dieulefit petit village de la Drôme de 3 000 habitants, servit de refuge à 1 300 hommes, femmes et enfants juifs. Dieulefit et Le Chambon-sur-Lignon illustrent parfaitement la résistance silencieuse en faveur des persécutés et particulièrement des enfants. Dans ces deux communes, de nombreux Français se sont engagés, massivement guidés par les pasteurs. Ces deux villages se sont constitués en véritables remparts contre le nazisme.

Organizaciones judías y no judías y el rescate de los niños: algunos ejemplos Las estadísticas muestran que el rescate de los judíos en Francia era una realidad que nada debe al régimen de Vichy, sino al apoyo de una parte de la población francesa, de todas las tendencias religiosas. En toda Europa, 1 500 000 niños fueron asesinados en los campos de la muerte de la II Guerra Mundial, 11 000 de estos niños habían sido deportados de Francia. Desde el verano de 1942, redadas masivas en la zona norte y luego en la zona sur, a petición de los ocupantes nazis, se llevan a cabo por las autoridades francesas. El objetivo es detener el mayor número de judíos. Mujeres, niños, ancianos, pronto nadie está a salvo. Los judíos son perseguidos, arrestados, detenidos y deportados. Desde 1940, las organizaciones judías intentaban prestar asistencia a los pobres y a los internados en los comedores populares o mediante la creación de clínicas de salud. Esta asistencia se hacía principalmente en el marco jurídico. La redada del Vel 'd'Hiv y la del 26 de agosto de 1942 cambiaron el trato. Organizaciones judías son conscientes del peligro y decidieron oponerse por todos los medios, incluyendo los ilegales, a la detención de personas y muy especialmente de los niños. La prioridad es evitarles la deportación. Hay que encontrar escondites, fabricar documentos falsos, colocar a los niños en casas de particulares en el campo o incluso en las instituciones religiosas. Crear organizaciones de evasión hacia Suiza o España. El paso a la clandestinidad implica, para las organizaciones judías, volverse hacia el exterior. Van a encontrar en casa de individuos y en organizaciones no judías la ayuda indispensable. De los casi 76.000 judíos deportados de Francia, 11 000 eran niños. Pero sin embargo, 85 de los niños judíos que vivían en Francia escaparon a la deportación gracias a sus padres, a las organizaciones judías y no judías de rescate y gracias a la dedicación y el valor de muchos franceses. 1 - las organizaciones de rescate judías: 2 ejemplos El movimiento scout de los Eclaireurs Israelitas (EI) nació en 1923. En 1939, se ocupan como muchas otras organizaciones, de la evacuación de los niños de los principales centros urbanos. Si los niños de familias francesas son fácilmente evacuados, no es así para los niños extranjeros que están en París y en las principales ciudades de la provincia. Por lo tanto, los Eclaireurs Israelitas deciden ayudar a las familias extranjeras que no tienen recursos suficientes o la posibilidad de poner a sus hijos a salvo de los bombardeos. Salidas a casas en el campo se organizan en colaboración con la OSE (Obra de Ayuda a los Niños). Además los niños evacuados en 1940, fueron añadidos a los que habían salido de los campos de concentración. Las casas están diseñadas para recrear un ambiente de vida normal para los niños separados de sus padres, a partir de métodos de scout. En las casas de los EI los niños a menudo descubren el campo por primera vez. Los EI proporcionan la educación a los niños. Para los adolescentes, los EI han creado campos de trabajo rurales entre otros en Viarose cerca de Moissac y, más tarde, en Lautrec en el Tarn y en Taluyers en el Ródano. La OSE (Obra de ayuda a los niños, fundada en 1912 en Rusia): desde el comienzo de la guerra, la acción de la OSE - Francia se orienta hacia el rescate de niños judíos y la acción médico social a favor de los judíos. En 1942, la OSE administra 20 casas y acoge a unos 1.600 niños. Después de las grandes redadas, la OSE se organiza para convencer a los padres para que acepten la dispersión de los niños. dos organizaciones están organizadas para esconderlos, hacer pasaportes falsos y hacerles pasar a frontera. 2 - Las organizaciones no judías: algunos ejemplos En agosto y septiembre de 1940, las hermanas de Notre-Dame-de-Sion se encuentran en Grenoble, después de su salida forzosa de Strasbourg. Además de la comunidad judía de Grenoble, 10.000 judíos llegaron a refugiarse en esta región. La casa de las hermanas de Notre-Dame-de-Sion se convierte en un lugar de encuentro, donde los judíos intentan encontrar soluciones para vencer su desarraigo. Los niños son escondidos con papeles falsos, en casa de niñeras o en el convento. El equipo de Grenoble es apoyado por el padre Chaillet, grupo del Testimonio Cristiano, el Ejército Secreto. Después de las incursiones de 1942 la dirección de la OSE comprende que los niños ya no están seguros en las casas. Joseph Weill de la dirección de la OSE encargada a Georges Garel la realización de una organización clandestina. La red creada por el ingeniero Georges Garel (nombrado Gasquet), desde diciembre de 1942, elige las instituciones o familias de acogida y mantiene el contacto con los niños escondidos, paga los gastos de mantenimiento, tranquiliza a las familias y reencuentra a los niños al final de la guerra. Monseñor Saliège, arzobispo de Toulouse, comunica a Garrel G. las direcciones de las instituciones religiosas que pueden esconder y salvar así a muchos niños. La red Garel crece en otros departamentos, con el apoyo de la Católica, organizaciones católicas, protestantes, laicas o privadas. Así se salvan más de 1.000 niños de la detención. Le Chambon-sur-Lignon. En este pueblo ubicado en la zona libre a 60 km de Saint-Étienne, cada habitante acogió de media a un judío. La influencia de Chambon-sur-Lignon en el conjunto de aldeas de Cévennes y hasta en Ardèche que siguieron su ejemplo era evidente. La acción de los Chambonnais debe mucho al apoyo del Pastor Trocmé y Theis, quien invitó a los fieles protestantes para oponer a la violencia ejercida sobre su conciencia las armas del espíritu. En la primavera de 1942, la casa de la Coteau Fleuri de Cimade en Chambon-sur-Lignon acoge familias procedentes de campos de concentración. Dieulefit pequeño pueblo de 3.000 habitantes de la Drôme, sirvió como refugio de 1.300 hombres, mujeres y niños judíos.

Dieulefit y Le Chambon-sur-Lignon ilustran vívidamente la resistencia silenciosa en favor de los perseguidos y especialmente los niños . En estos dos municipios, muchos franceses se comprometieron fuertemente guiados por los pastores. Estos dos pueblos se constituyeron en genuino baluarte contra el nazismo. La résistance spirituelle Dans cette période tourmentée, l’observance de rites religieux juifs (Shabbat, Seder, fabrication des matzot des barmitsvas) constituait une forme de résistance. Dans les maisons d’enfants, on apprenait l’hébreu et on chantait des chants en Yiddish. L’appartenance juive était ainsi, envers et contre tout, rappelée. Les activités culturelles éducatives, l’observance religieuse ou encore la tenue d’archives ou leur préservation constituent des actes de résistance spirituelle. Il s’agit d’une des formes les moins visibles et les moins connues de la résistance contre le nazisme. - À Moissac, du 28 avril au 14 mai 1941, un camp d’éducation juive avait été organisé. Ce camp s’adressait aux jeunes professeurs et fonctionnaires qui avaient été chassés de leur poste par « le statut des juifs ». - Le 28 avril 1943, les principaux responsables de la communauté juive rassemblés à l’initiative d’Isaac Schneersohn, créent à Grenoble, dans la clandestinité, le Centre de documentation juive contemporaine (CDJC) afin de rassembler des preuves de la persécution des Juifs et demander justice dès la fin de la guerre. Dans le ghetto de Terezin, près de Prague, des militants fondèrent une bibliothèque de 60 000 volumes. Les archives les plus connues sont celles du ghetto de Varsovie. Au cœur du ghetto, un groupe d’hommes et de femmes, rassemblés autour de l’historien Emmanuel Ringelblum, se désignant sous l’expression yiddish d’Oyneg Shabbes (« plaisir du shabbat »), mènent un patient et périlleux travail d’étude et de recueil d’informations sur le sort de la communauté juive au sein du ghetto et plus généralement dans les territoires occupés par les nazis. Soigneusement caché, puis partiellement retrouvé après guerre dans les ruines du ghetto, ce témoignage unique est passé à la postérité sous le nom d’Archives Ringelblum La resistencia espiritual En este período turbulento, la observancia de los ritos religiosos judíos (Shabbat, Seder, fabricación de pan ázimo, de Mitzvahs) era una forma de resistencia. En los hogares de infancia, se les enseñó hebreo y se cantaban canciones en Yiddish. La pertenencia judía, era así, contra viento y marea, recordada. Las actividades culturales educativas, la observancia religiosa o incluso el registro o preservación de los archivos constituyen actos de resistencia espiritual. Es una de las formas menos visibles y la menos conocida resistencia contra el nazismo. -En Moissac, del 28 de abril al 14 de mayo de 1941, un campamento de educación judía había sido organizado. Este campamento se dirigía a jóvenes profesores y funcionarios que habían sido expulsados de sus puestos por "el estatus de los judíos". -El 28 de abril de 1943, los principales líderes de la comunidad judía se reunieron por iniciativa de Isaac Schneersohn, crearon en Grenoble, el Centro de documentación judía contemporánea (CDJC), con el fin de reunir pruebas de la persecución de los judíos y pedir justicia al finalizar la guerra. En el ghetto de Theresienstadt, cerca de Praga, militantes fundaron una biblioteca de 60.000 volúmenes. Los archivos más conocidos son los del ghetto de Varsovia. En el corazón del ghetto, un grupo de hombres y mujeres, se reunieron alrededor del historiador Emmanuel Ringelblum, nombrandose con la expresión yidis de Oyneg Shabbes ("delicia de Sabbath"), llevaron un trabajo paciente y peligroso de estudio y recopilación de información sobre el destino de la comunidad judía en el ghetto y los territorios ocupados por los nazis en general. Cuidadosamente ocultos, luego parcialmente recuperado después de la guerra en las ruinas de la ghetto, este testimonio único ha pasa a la posteridad con el nombre de Archivos Ringelblum.

Activité déductive Activité déductive liée à la chronologie : conséquences et solutions envisagées La guerre a eu de nombreuses conséquences sur la vie de la population juive en particulier. Comment ces hommes, femmes et enfants ont du réagir en fonction des mesures prises à leur encontre ? Remplis la colonne de droite en t’appuyant sur l’exemple de la première ligne

Actividad deductiva

Actividad deductiva relacionada con la cronología: consecuencias y alternativas La guerra ha tenido numerosas consecuencias sobre la vida de la población judía en concreto. ¿Cómo esos hombres, mujeres y niños tuvieron que reaccionar en función de las medidas tomadas en su contra? Rellena la columna de la derecha ayudándote del ejemplo de la primera linea. Chronologie Cronología

Conséquences Consecuencias

Les bombardements et l’invasion Exode de la France en juin 1940 El bombardeo y la invasión de Francia en junio de 1940 Éxodo

L’armistice

El armisticio

L’occupation allemande La ocupación alemana La législation antisémite

La legislación antisemita

Les arrestations et les rafles Las detenciones y las incursiones

Création de la ligne de démarcation Occupation par l’armée allemande de la zone Nord Zone Sud gérée par le gouvernement de Vichy Creación de la línea de demarcación Ocupación por el ejército aleman de la zona norte y al zona sur dirigida por el gobierno de Vichy Rationnement, pénurie alimentaire Racionamiento, penuria alimentaria Exclusion des Juifs de la société Perte d’emploi Appauvrissement Exclusion des lieux de loisirs Exclusión de los judíos de la sociedad Pérdida de empleo Empobrecimiento Exclusión de los lugares de ocio Les Juifs sont partout menacés Los judíos son amenazados por todas partes

Solutions envisagées Soluciones previstas Ouverture des premières maisons d’enfants en dehors des villes. Apertura de las primeras casas de infancia fuera de las ciudades.

Activité déductive : éléments de réponse Ŕ [difficile] Actividad deductiva : elementos de respuesta – difícil Chronologie Cronología Les bombardements et l’invasion de la France en juin 1940

Conséquences Consecuencias Exode

El bombardeo y la invasión de Francia en junio de 1940 L’armistice

Éxodo

Solutions envisagées Soluciones previstas Ouverture des premières maisons d’enfants en dehors des villes. Apertura de las primeras casas de infancia fuera de las ciudades.

Création de la ligne de démarcation Occupation par l’armée allemande de la zone Nord Zone Sud gérée par le Départ des enfants vers la zone Sud gouvernement de Vichy

Creación de la línea de demarcación Salida de los niños hacia la zona sur Ocupación por el ejército aleman de la zona norte y al zona sur dirigida por el gobierno de Vichy L’occupation allemande Rationnement, pénurie alimentaire Création d’un potager, travail de la terre. Ouverture de chantiers ruraux à Lautrec. Racionamiento, penuria alimentaria La ocupación alemana Creación de un huerto, trabajo de la tierra. Apertura de campos rurales en Lautrec La législation antisémite Exclusion des Juifs de la société Professeurs, médecins, ingénieurs, avocats…travaillent Perte d’emploi clandestinement comme éducateurs dans les maisons Appauvrissement d’enfants. Exclusion des lieux de loisirs Solidarité avec les paysans locaux Les jeunes apprennent des nouveaux métiers (ouvriers Exclusión de los judíos de la sociedad agricoles, artisans…). La legislación antisemita Pérdida de empleo Profesores, médicos, avogados... trabajan clandestinamentes como Empobrecimiento educadores en los hogares de infancia Exclusión de los lugares de ocio Solidaridad con los agricultores locales. Los jóvenes aprenden nuevos oficios (obreros, agricultores, artesanos...) Les arrestations et les rafles Les Juifs sont partout menacés Cacher les enfants. Rechercher des fermes dispersées et des familles d’accueil. Fabriquer de faux papiers Passage clandestin des frontières (Suisse, Espagne). Les plus âgés entrent en contact avec la Résistance et passent à l’action. Esconder a los niños Las detenciones y las incursiones Los judíos son amenazados por todas Buscar granjas dispersas y familias de acogida partes Fabricar documentos falsos Paso clandestino de fronteras (España, Suiza) Los mayores entran en contacto con al Resistencia y apsan a la acción El armisticio

Objectif : Cerner les motivations des résistants et définir les différentes formes de résistance. Objetivo: Identificar las motivaciones de los combatientes de la resistencia y definir las diferentes formas de resistencia. Rappel : Albert est agent de liaison. Dans le maquis, il réceptionne des parachutages puis participe à des actions militaires dont la libération de la ville de Castres. Recordatorio: Albert es el oficial de enlace. En la maleza, recibe suministros y participa en acciones militares, incluida la liberación de la ciudad de Castres. Séquence : Les menaces d’arrestation Séquence : Du chantier rural au maquis Séquence : Le maquis de Lacado Réflexions pour la classe / Reflexiones apra la clase Questions : / Preguntas 1 -Que signifie « Albert décide de passer à l’action » ? 1. ¿Qué significa que Albert decide de pasar a la acción ? 2 -Comment le groupe venu de Lautrec est-il accueilli par les réseaux locaux ? 2 - ¿Cómo es acogido por las redes locales el grupo que viene de Lautrec ? 3 -Quel rôle joue Albert dans le maquis de Lacado ? 3. ¿Qué papel hace Albert en el maquis de Lacado ? 4 -Que fait Albert après sa participation à la libération de la région du Tarn? 4 - ¿Qué hace Albert después de su participación en la liberación de la región de Tarn ?

Réflexions pour la classe : éléments de réponse – [moyen] Reflexiones para la clase : elementos de respuesta – medio Questions / Preguntas

Réponses / Respuestas

Que signifie « Albert décide de Prendre contact avec des groupes de passer à l’action » ? résistants déjà organisés localement. ¿Qué significa que Albert decide 1 de pasar a la acción ? Ponerse en contacto con grupos de combatientes de la resistencia ya organizados localmente. Comment le groupe venu de Lautrec est-il accueilli par les réseaux locaux ?

En savoir plus Para saber más La résistance active

¿Cómo es acogido por las redes 2 locales el grupo que viene de Lautrec ?

Le maquis juif du Les paysans leur apportent une bouteille de Tarn vin et une miche de pain en signe de bienvenue. Il n’y a pas d’antisémitisme dans la région. Les maquis locaux sont très actifs. Los campesinos ofrecen una botella de vino y una hogaza de pan como señal de bienvenida. No hay antisemitismo en la región. Los maquis locales son muy activos.

Quel rôle joue Albert dans le maquis de Lacado ? 3 ¿Qué papel hace Albert en el maquis de Lacado ?

Il est agent de liaison et s’occupe notamment de la réception des parachutages Es el oficial de enlace y se ocupa de la recepción de los suministros

Que fait Albert après la libération Il s’engage dans l’armée pour participer à de la ville de Castres ? la fin de la libération de la France. Il est sur La résistance juive le front des Vosges. 4 ¿Qué hace Albert después de su Se alistó en el ejército para participar en el participación en la liberación de final de la liberación de Francia. Estuvo en el frente de los Vosgos. la región de Tarn ?

POUR EN SAVOIR PLUS PARA SABER MÁS La résistance active Les Résistants sont des hommes et des femmes de tous âges mais bon nombre d’entre eux sont de très jeunes gens. Ils sont issus de toutes les couches sociales. Toutes les sensibilités politiques philosophiques et religieuses sont représentées au sein de la Résistance. Les rares Français qui se sont engagés dans la Résistance dès 1940, l’ont fait à titre individuel ou au sein de petits groupes isolés, agissant de façon spontanée, sans mots d’ordre, sans lien entre eux. Ils constituent une toute petite minorité courageuse qui a dû apprendre les règles de la clandestinité. Ce n’est que progressivement que des liens se sont établis, que le recrutement s’est étoffé, que des mouvements structurés se sont constitués dans les deux zones séparées par la ligne de démarcation contrôlée par les troupes d’occupation allemandes. Pour rejoindre la Résistance, il faut prendre contact avec des Résistants déjà organisés. Les Résistants sont le plus souvent des clandestins qui ont aussi pour tâche de contacter d’autres Résistants. Le Résistant de base ignore le plus souvent à quel réseau il appartient. Les contacts entre les Résistants sont limités à un nombre restreint de personnes. La lutte de la Résistance a consisté en des actions de renseignement, des opérations militaires contre les troupes allemandes et les forces du régime de Vichy. Elle englobe aussi des actes plus civils, moins violents mais tout aussi risqués pour celui qui les commet. La diffusion d’une presse clandestine, ou de tracts, la production de faux papiers, la mise en place de filières d’évasion pour sauver les prisonniers de guerre évadés, les réfractaires au service du travail obligatoire (STO) et le sauvetage des Juifs sont autant d’actes de résistance. La quasi-totalité des Résistants possède un « pseudo » sous lequel il doit seul être connu de ses contacts. Les menaces d’arrestations sont permanentes et une arrestation peut signifier prison, torture, déportation, exécution La resistencia activa Los combatientes de la resistencia son hombres y mujeres de todas las edades, pero muchos de ellos son muy jóvenes. Vienen de todos los estratos sociales. Todas las sensibilidades políticas filosóficas y religiosas están representadas en la Resistencia. Los raros franceses involucrados en la Resistencia en 1940, lo hicieron individualmente o en pequeños grupos aislados, actuando espontáneamente, sin órdenes, sin ningún vínculo entre ellos. Constituyen una pequeña minoría valiente que tuvo que aprender las reglas de la clandestinidad. Poco a poco se establecieron vínculos, el reclutamiento se había ampliado, se hacen movimientos estructurados en las dos zonas separadas por la línea controlada por las tropas de ocupación alemana. Para unirse a la resistencia había que tomar contacto con combatientes ya organizados. Los combatientes de la resistencia son a menudo ilegales que tienen también como tarea entrar en contacto con otros combatientes de la resistencia. La base resistente ignora muy a menudo la red a la que pertenece. Los contactos entre los combatientes de la resistencia se limitan a un número limitado de personas. La lucha de la Resistencia consistió en actividades de inteligencia, de operaciones militares contra las tropas alemanas y las fuerzas del régimen de Vichy. También incluye actos más civiles, menos violentos, pero también arriesgados para quien los comete. Una prensa clandestina y folletos, la producción de documentos falsos, el establecimiento de canales de escape para salvar a los prisioneros de guerra evadidos, refractarios al servicio de trabajo obligatorio (STO) y el rescate de los judíos son actos de resistencia. La mayor parte de los combatientes en la Resistencia tiene un "apodo" que sólo debe ser conocido por sus contactos. Le maquis juif du Tarn Au cours de l’été 1943, après l’occupation de la zone Sud par l’armée Allemande, l’équipe nationale des Éclaireurs Israélites de France (EIF) décide la dissolution et la dispersion de tous les centres y compris les deux plus importants : Moissac et Lautrec. Les enfants sont cachés chez des paysans et les plus âgés décident de constituer une équipe de maquisards, qui s’entraîne pour lutter contre l’armée allemande. À partir d’octobre 1943, les EIF, menés par Robert Gamzon, rejoignent les maquis du Vabre et forment une des trois compagnies de ce maquis : la « compagnie Marc Haguenau » du nom d’un des chefs du mouvement assassiné par la Gestapo. Dans cette compagnie, tous les officiers sont Juifs et 87 des 138 combattants le sont également. Elle a pour charge de recevoir les armes parachutées. Elle participe aux combats pour libérer les villes de Castres et de Mazamet en attaquant avec succès un train Allemand qui remontait vers le nord El maquis de Tarn En el verano de 1943, después de la ocupación de la zona sur por el ejército alemán, el equipo de los Eclaireurs Israelitas de Francia (EIF) decide la disolución y dispersión de todos los centros, incluidos los dos más importantes: Moissac y Lautrec. Los niños están ocultescondidos en casa de campesinos y los mayores deciden establecer un grupo de guerrilleros, que se entrena para luchar contra el ejército alemán. Desde octubre de 1943, los EIF, dirigidos por Robert Gamzon, se unieron a los maquis en la Vabre y formaron una de las tres compañías de ese maquis: la "compagnie Marc Haguenau" con el nombre de uno de los líderes del movimiento asesinado por la Gestapo. En esta compañía, todos los oficiales son judíos y 87 de los 138 combatientes también. Está encargada de recibir las armas desde paracaídas. Participó en las batallas para liberar a los pueblos de Castres y Mazamet atacando con éxito un tren alemán, que se remontaba hacia el norte. La résistance juive : quelques exemples De nombreux Juifs s’engagent individuellement, parfois très tôt, dans la Résistance (Raymond Aubrac, Serge Ravanel, Maurice Kriégel-Valrimont…).

Une résistance spécifiquement juive existe dès 1940 à travers 11 réseaux composés de plus de 600 membres prêts à risquer leur vie pour la libération du sol français et le sauvetage d’autres Juifs. Certains Juifs ont quant à eux rejoint le général De Gaulle à Londres en juin 1940.  L’armée juive (AJ) : À Toulouse, au lendemain de la défaite, un premier noyau d’armée se met en place. « La main forte » a pour but la lutte contre les nazis et la création d’un État juif en Palestine. Les membres de ce réseau aident au ravitaillement des détenus des camps dans la région. L’armée juive en tant que telle est fondée en janvier 1942. Elle conclut des accords de coopération avec le Mouvement de jeunesse sioniste et les Éclaireurs Israélites de France (EIF). Des unités sont créées dans les grandes villes de France. Dès 1943 l’AJ met en place des filières de passage vers l’Espagne ou la Palestine. C’est au cours de l’automne 1943 qu’elle décide de créer un maquis dans la région du Tarn. Peu avant la libération elle prend le nom « d’organisation juive de combat » et deviendra une unité des Forces Française de l’Intérieure.  Le Mouvement de jeunesse sioniste (MJS), organisation clandestine qui réunit tous les jeunes sionistes de France s’engage également dans la lutte contre les nazis et leurs collaborateurs. Le sauvetage des Juifs devient une priorité. Ce mouvement participe à la résistance armée pour la libération de la France et à l’envoi de volontaires aux armées alliées.  La MOI (Main d’Œuvre Immigré) est le secteur du parti communiste qui regroupe les résistants d’origine étrangère. Elle comporte une sous-section juive très active qui fait paraître un journal clandestin en yiddish. À partir de 1942, elle se transforme en section armée à Paris, Lyon et Toulouse. Son réseau principal est démantelé en 1943. Les héros de l’affiche rouge sont exécutés le 21 février 1943 au Mont-Valérien. La direction nationale de la section juive quitte alors Paris pour Lyon et devient « l’Union des Juifs pour la Résistance et l’entraide ». Au sein de l’hôpital de la Fondation Rothschild à Paris, le personnel organisa une filière d’évasion pour les détenus juifs tombés malades au Vél’d’Hiv’ et au camp de Drancy, et hospitalisés là avant d’être de nouveau transférés à Drancy.

La resistencia judía: algunos ejemplos

Muchos judíos se comprometen individualmente, a veces muy pronto en la Resistencia (Raymond Aubrac, Serge Ravanel, Maurice KriegelValrimont...). Una resistencia específicamente judía existe desde 1940 a través de 11 redes compuestas de más de 600 miembros dispuestos a arriesgar sus vidas por la liberación de suelo francés y el rescate de otros judíos. Algunos judíos se han unido el general De Gaulle en Londres en junio de 1940.  El ejército judío (AJ): en Toulouse, a raíz de la derrota, un primer núcleo del ejército se pone en funcionamiento. "La mano dura" tiene como objetivo luchar contra los nazis y la creación de un Estado judío en Palestina. Los miembros de esta red ayudan en el abastecimiento a los presos de los campos en la región. El ejército judío como tal fue fundado en enero de 1942. Concluye acuerdos de cooperación con el movimiento juvenil sionista y los Eclaireurs Israelitas de Francia (EIF). Se crean unidades en las principales ciudades de Francia. Ya en 1943 el AJ pone en funcionamiento organizaciones de paso hacia España o Palestina. Fue durante el otoño de 1943 cuando decide crear un maquis en la región de Tarn. Poco antes de la liberación fue renombrado como "organización de combate judía" y se convertirá en una unidad de las Fuerzas francesas del Interior.  El movimiento juvenil sionista (MJS), organización que reúne a todos los jóvenes sionistas de Francia también participa en la lucha contra los nazis y sus colaboradores. El rescate de los judíos se convirtió en una prioridad. Este movimiento participa en el ejército de resistencia para la liberación de la Francia y con el envio de voluntarios a los ejércitos aliados.  El MOI (Mano de Obra Inmigrante) es el área del partido comunista que incluye la resistencia de origen extranjero. Tiene una unidad judía muy activo que publicó un periódico clandestino en yiddish. A partir de 1942, se convierte en sección del Ejército en París, Lyon y Toulouse. Su red principal fue desmantelado en 1943. Los héroes del cartel rojo son ejecutados en Mont-Valérien en 21 de febrero de 1943. La Junta Nacional de la sección judía abandonóentonces París por Lyon y se convirtió en "la Unión de los judíos para la resistencia y la colaboración". En el Hospital de la Fundación Rothschild de París, el personal organizó un curso de evacuación para los presos judíos enfermos en el Vél 'del VIH' y el campamento de Drancy y hospitalizados allí antes de ser transferidos nuevamente a Drancy

Activité comparative / Actividad comparativa

Objectif : Appropriation du vocabulaire autour des notions de Résistance et de Collaboration.

Objetivo : Apropiación del vocabulario en torno a las nociones de Resistencia y de Colaboración Complète le tableau en suivant l’exemple de la première ligne où deux actions s’opposent. Après avoir complété le tableau, tu peux réemployer tous ces verbes en formulant des phrases dans le contexte de la guerre. Completar la tabla siguiendo el ejemplo de la primera línea donde se oponen dos acciones. Después de haber completado la tabla, se pueden reutilizar estos verbos mediante la formulación de frases en el contexto de la guerra.

désobéir / desobedecer

obeir / obedecer

résister / resistir

?

?

accepter / aceptar

protéger / proteger

?

aider / ayudar

?

?

se résigner / resignarse

Activité comparative : éléments de réponse Ŕ [moyen] Actividad comparativa : elementos de respuesta Ŕ medio désobéir / desobedecer

obeir / obedecer

résister / resistir

collaborer / colaborar

refuser / rechazar

accepter / aceptar

protéger / proteger

trahir / traicionar

aider / ayudar

dénoncer / denunciar

lutter / luchar

se résigner / resignarse

Exemples d’utilisation de ces verbes dans le contexte de la guerre : Ejemplos de utilización de esos verbos en el contexto de la guerra 





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La police française, en participant aux rafles, a collaboré avec les autorités d’occupation. o La policía francesa, al participar en las incursiones, ha colaborado con las autoridades de ocupación En aidant des juifs à se cacher, de nombreux français ont désobéi aux ordres du gouvernement de Vichy. o Al ayudar a los judíos a esconderse, muchos franceses han desobedecido las órdenes del gobierno de Vichy De nombreux Français ont refusé de partir au Service du Travail Obligatoire (STO), et se sont engagés dans les maquis. o Muchos franceses rechazaron ir al Servicio de Trabajo Obligatorio y se enrolaron en el maquis Entrer dans la résistance, c’était refuser de trahir une certaine idée de la France. o entrar en la Resistencia era negarse a traicionar una cierta idea de Francia Des résistants et des Juifs ont été dénoncés par leurs voisins. o Combatientes de la Resistencia y judíos fueron denunciados por sus vecinos Albert rejoint le maquis pour lutter contre l’occupant. o Albert se reúne con el maquis para luchar contra el ejército de ocupación 