Special Section

Ophthalmologica 1969;158:353-360

Ouverture du cours de perfectionnement par le Président de la SSO

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Au nom de la Société Suisse d’üphtalmologie j’ai Γhonneur d’ouvrir ce 2e Cours de Perfectionnement, de saluer nos hôtes étrangers et nos collègues, de vous souhaiter notre plus cordiale bienvenue. Mon premier devoir est de remercier tout particulièrement toutes les personnes et les institutions qui nous ont aide dans Γor-ganisation de ce Cours, les Autorités de la Ville et du Canton de Berne, nos collègues bernois et les entreprises commerciales qui ont contribué avec des donations à la réussite de ce cours. Ce cours continue Γinitiative prise en 1964 par notre Société sur la proposition du Prof. Wítmer de remplacer chaque 4e année notre Assemblée Génerale par un Cours de Perfectionnement : en effet le développement continuel des travaux de recherche, les progrès dans le domaine du diagnostic et de la thérapie, exigent un effort constant pour garder les connaissances nécessaires pour rester à la hauteur de notre tâche. Pour cette raison, nous devons développer les contacts entre les centres universitaires et les mé-decins praticiens et favoriser Γenseignement postuniversitaire qui permet Γéchange des resultats et des experiences personnelles sur le plan scientifique, professionnel et technique. On pourrait même demander s’il ne faudrait pas envisager à Γavenir, la possibilité d’exiger la fréquentation de ces cours par chaque titulaire du diplôme de spécialiste. Ce cours est tenu en honneur du Prof. Hans Goldmann à qui nous voulons rendre un hommage respectueux au moment de sa retraite de la chaire d’ophtalmologie de ΓUniversité de Berne. C’est un hommage au Maître dont le monde entier admire les qualités d’homme rigoureux, simple et essentiel. Mais nous ne pouvons pas à cette occasion, ne pas ajouter aux sentiments d’ad-miration pour son æuvre, ceux de notre reconnaissance. Les travaux, les contributions scientifiques, les instruments qu’il a su mettre au point, surtout pour le diagnostic, ont profondément Ouverture du cours de perfectionnement 355 change notre façon de travailler : je peux bien le dire, étant méde-cin praticien, que dans chaque acte que nous accomplissons au-jourd’hui pour Γexamen d’un malade, il y a, cher Maître, votre empreinte. C’est par vos découvertes et grace aux instruments que vous avez mis à notre disposition, qu’aujourd’hui dans Γophtal-mologie, chaque observation se transforme en une donnée exacte-ment mesurée et comparable. Notre remerciement est aussi celui de nos malades qui peuvent ainsi vraiment être examines et suivis d’une façon exacte. Permettez-moi, Professeur, que je vous dise en dépit de votre admirable modestie, que je me sens très touché de pouvoir vous exprimer les sentiments de la Société Suisse d’Ophtalmologie. En le faisant aujourd’hui, je ne peux pas m’empêcher de considérer le moment historique actuel où un pays qui est celui de vos ancê-tres, remplit encore une fois la fonction douloureuse de rempart de notre culture.

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La fondation de l’Université de Prague, la premiere université de ΓEst européen au Moyen Age, a marque Γhistoire de la culture européenne. Sa fidélité opiniâtre à sa mission n’est pas à démontrer. Mais vous, vous nous avez montré de façon vivante cette fidélité : vous avez choisi le seul chemin sûr pour atteindre la vérité, le chemin qui passe par les longues périodes d’expérience et de reflexion, le chemin qui n’accepte aucune concession, celui qui veut la certitude logique et qui ne se contente pas d’hypothèse. L’admiration que nous avons pour votre æuvre scientifique ne peut être séparée de celle que nous avons pour Γhomme. Permettez-moi pour conclure ces quelques mots, de vous dire encore que dans votre dernière leçon academique ces qualites d’homme et de savant nous sont apparues étroitement liées. Votre formation d’homme de science et d’humaniste vous a permis d’analyser le développement de Γophtalmologie dans ses 50 dernières années avec une clarté d’historien et du veritable historien vous avez la générosité car en oubliant même les événements qui vous ont fait souffrir, vous avez porté votre jugement sur un plan aussi haul que les défauts des hommes ont disparus. Nous avons demandé de vous charger de Γorganisation de ce cours de perfectionnement : vous avez accepté en nous donnant ainsi une nouvelle occasion de reconnaissance. Vous avez choisi le sujet périmétrie qui pourrait paraître aride et limité. Au con-traire, par cela vous nous avez donné un nouvel exemple de la 356 Ouverture du cours de perfectionnement façon dont vous envisagez Γactivité ophtalmologique : vous voulez que chacun d’entre nous sache s’acquitter de sa mission de médecin d’une façon scientifique et exacte. Pour cette raison, de notre part, chers collègues, notre meilleur hommage au maître sera celui de pouvoir realiser son væu en démontrant ainsi notre sensibilité à sa rigueur scientifique. Nous voulons done, cher Professeur, que selon les possibilités de chacun de nous, Γon puisse dire qu’ayant eu la chance de suivre ce cours de Goldmann, nous avons appris la leçon du savant et de Γhomme. Ça sera, j’en suis sûr, Γhommage que vous accepterez le plus volontier. 5. Forni Lieber Herr Kollege Goldmann, Lieber Chef, Es ist wohl eine gütige Fügung des Schicksals und zum gro-ßen Teil Ihr Verdienst, daß ich heute als Ihr Schüler und als «Zür-cher» die Ehre habe, eine Laudatio für Sie, verehΓter Berner Lehrer, zu halten. Ich bin überzeugt, daß es mir gelingen wird, die Vorwürfe, welche zu Beginn Ihrer Laufbahn von Zurich her gegen Sie erhoben wurden, durch eine Würdigung Ihrer Arbeit überzeugend zu widerlegen. Es sind jetzt mehr als 40 Jahre her, daß Sie vom physiologischen Institut in Prag an die Berner Augenklinik gekommen sind. Als junger Assistent schon publizierten Sie erste Arbeiten über expe-rimentelle Katarakt, die logischerweise auch zum damals heißen Problem des Feuerstares führten. Trotz allem resultierte aus der Kontroverse über diese Streitfrage, die entsprechend der Genese dieses Leidens oft recht hitzig wurde, schließlich Ihre Habilitation. In den folgenden Jahren wandten Sie sich den verschiedenen Instrumenten unserer augenärztlichen Praxis zu, und dank der unentwegten technischen Hilfe von Herrn H∩ag und Herrn Papritz senior von der Firma Haag-Streit, erlebten viele Ihrer genialen Ideen eine mechanisch einwandfreie Verwirklichung und blieben nicht im embryonalen PlastillinLeukoplast-Stadium stecken. Da-durch wurden die Verbesserungen des Javal-Befraktometers und Ouverture du cours de perfectionnement

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357 der damals neuen – heute bereits alten – Haag-Streit-Spaltlampe uns alien zugänglich. Untersuchungen zusammen mit Buschke be-faßten sich mit dem Vitamin C-Gehalt des Kammerwassers und in dieselbe Zeit (1935) fällt bereits Ihre Ernennung zum jüngsten Ordinarius für Ophthalmologie und Direktor unsereΓ lieben alten Berner Augenklinik. Es war keine leichte Aufgabe, die Sie damals in eιner politisch bewegten Zeit übernehmen mußten, und es gab viele Widerstände zu überwinden. Trotzdem waren Sie unentwegt wissenschaftlich tätig, wenn es auch in diesen JahΓen mehr kli-nische Probleme waren, mit denen Sie sich befaßten. Bald aber wandten Sie sich wieder physiologischen und diagnostischen The-men zu: Als erster zeigten Sie einen gangbaren Weg für die Spalt-lampenphotographie und Volumenbestimmung der Vorderkam-mer, das Wesen des Stiles-Crawford-Effekts haben Sie analysiert, auch entwickelten Sie eine Methode zur genauen Lokalisation von intraokularen Fremdkörpern. Zusammen mit Bangerter wurde die Gonioskopie vervollkommnet, dann entstand ein direkt Γegistrie-rendes Adaptometer und schließlich das wunderbare Goldmann-Projektions-Kugelperimeter (1945). Die nächsten Jahre waren aus-schließlich dem Problem des Kammerwasserabflusses gewidmet. In Europa waren Sie ohne Zweifel der erste, der die Kammerwas-servenen entdeckte und sofort auch seinen Zwecken nutzbar machte. Alle diese Arbeiten gipfelten schließlich in der exakten Bestimmung des Minutenvolumens der Vorderkammer beim Men-schen durch quantitative Fluoreszeinbestimmungen in Serum und Kammerwasser. Es war keine einfache Methode und für klinische Zwecke wohl kaum geeignet, aber es war ein ganz wesentlicher Beitrag zur Glaukomfrage. Ich kann mich lebhaft an diese heroi-sche Zeit des ewig verschlossenen und stockdunklen Chefzimmers erinnern. Wie oft mußten Sie aber trotzdem zwischenhinein unsere Patienten untersuchen, was Sie aber häufig nur mit einem Auge taten, das andere sorgfältig zukneifend, um ja dessen gute Dunkel-adaptation nicht zu stören und nachher sofort wieder weiter mes-sen zu können. Es war daher auch naheliegend, daß Ihnen die Aufgabe zufiel, in den «Fortschritten für Augenheilkunde» ein Sammelreferat über alle Glaukomarbeiten der ersten Nachkriegs-zeit zusammenzustellen. Mit Tobler zusammen waren Sie der erste, der 1952 durch peinlich exakte klinische Beobachtung die Aetiolo-gie der unheimlichen retrolentalen Fibroplasie der Frühgeburten in der hohen Sauerstoffkonzentration erkannten. 358 Ouverture du cours de perfectionnement Die nächsten Jahre waren vermehrt der klinischen Morpholo-gie gewidmet, und mit Hilfe der verschiedenen Kontaktgläser, die alle Ihren Namen tragen, machten Sie nicht nur den hinteren Pol, sondem auch den Glaskörper und vor allem auch die Netzhaut-peripherie der biomikroskopischen Untersuchung zugänglich. Dann kam ein ganz großer Wurf, nämlich die Applanations-tonometrie. Und diese beiden Hauptthemen gaben Anlaß zu einer ganzen Pieihe von Publikationen der späten óOiger Jahre. Wieder waren Sie einer der ersten, der auf das Gortisonglaukom hinwies (1962). Viele Arbeiten befassen sich, vor allem in Zusammenarbeit mit Schmidt, mit der Tonographie, wobei Sie Entscheidendes zur Ent-wicklung der Applanationstonographie beitrugen. Es ist kein Wun-der, daß Sie an den verschiedensten Glaukom-Symposien die Hauptperson waren und noch sind: so in Ste Marguerite in Canada 1954, an der 2. Macy Conference on Glaucoma an der Glaucoma Research Conference in Hot Springs 1963, und in San Diego 1966, dem GlaukomSymposium anläßlich des internationalen Kongresses in München in Bad Tutzing, ebenfalls 1966, am ersten Südamerikanischen Glaukom-Symposium in Bariloche 1966, und schließlich an

der Glaucoma Research Conference in Williams-burg 1967. In einem Satz: kein Glaukom ohne Goldmann. Es war daher natürlich, daß Sie eine große Zahl von Ehrungen erfahren haben: 1946 den Vogt Preis, 1950 die Doyne Lecture in Oxford, die Proctor Medaille, die Montgomery Lecture in Dublin, 1962 die Gonin Medaille, 1962 die Donders Medaille, 1962 den Doctor honoris causa in Uppsala, die Gullstrand Medaille, die Arthur K. Bedell Lecture in Philadelphia,

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die Graefe Medaille, die Proctor Lecture. Ich glaube, Sie sind damit glücklicher Besitzer sämtlicher ophthal-mologischer Medaillen. Obschon Sie durch die klinische Arbeit, die Forschung und Ihre Privatpraxis ein gerüttelt Maß an Arbeit bewältigten, stellten Ouverture du cours de perfectionnement 359 Sie sich 1945/46 der Medizinischen Fakultät auch als Dekan und schließlich – nach mehreren Anfragen – 1965 auch der Universi-tät als Rektor zur Verfügung. Kein Außenstehender kann auch nur annähernd ermessen, welche riesige Mehrarbeit diese EhΓen für Sie bedeuteten. Sie haben sie nicht nur mit Auszeichnung erfüllt, sondern daneben noch das Kunststück fertiggebracht, weiter For-schung zu betreiben. Daß Sie neben dieser rastlosen wissenschaftlichen Forschungs-und Vortragstätigkeit und den großen akademischen Aufgaben aber immer mit ganzem Herzen Kliniker und Arzt waren, davon zeugen Ihre vielen dankbaΓen Patienten sowie Ihre beachtens-werten Vorträge zur Beweisführung in der Medizin 1953, über Größe und Grenzen des AΓzttums 1956, Ihre unvergeßliche Rekto-ratsrede «Vom Geiste der Medizin» 1965 und schließlich Ihre Abschiedsvorlesung im Februar 1968. Immer war für Sie der leidende Mensch der Ausgangspunkt der Forschung, und ihm kamen letz†en Endes die Ergebnisse Hirer Arbeit auch zugute. Obschon Sie Grundlagenforschung im eigentlichen Sinne treiben, bleibt diese doch in einem hohen Maße auch angewandte klinische Forschung. So sind Sie für uns alle zum Idealbild des klinischen Forschers geworden, einem Beispiel, dem wir nacheifern, das wir aber wohl nie erreichen werden. Ihre zutiefst ethische Einstellung dem Arzt-beruf gegenüber wird uns ständig ein leuchtendes Vorbild blei-ben. Lassen Sie mich dabei Ihre eigenen Worte wiederholen: «Die Größe des Arztes für den Kranken ist, daß er mit alien ihm ver-fügbaren Mitteln ihm hilft, in Liebe zum Mitmenschen und zum leidenden Bruder, daß er nicht als Richter seiner Schwächen, sondern rein als Heifer seiner Note zu ihm tritt, der dem Leben bis zum äußersten verpflichtet ist und schließlich den Tod erleichtert, aber nie herbeiführt, auch wenn er unabwendbar geworden ist.» Eine Laudatio unseres verehrten Jubilares ware unvollständig, wenn sie sich auf seine akademische Tätigkeit beschränken würde; denn eine mindestens ebenso rastlose und umfassende Aktivität hat er natürlich auch in seinem Privatleben entfaltet: Vor Jahren war er ein gefürchteter Autofahrer. Mit seinem ersten Fiatwagen soil er mehrmals versucht haben, die Kurven auf 2 Rädern zu neh-men, später waren es Citroëns, die eine sehr rasante Fahrweise ge-

statteten, so daß die Wettfahrt mit dem Schnellzug die Leventina hinauf zum recht spannenden Erlebnis, besonders für die Mitfah-rer, wurde. 360 Ouverture du cours de perfectionnement Der einzig ruhende Pol war und ist aber Ihre charmante Gat-tin Misli, die es aufs beste verstanden hat, Ihnen ein schönes und gepflegtes Heim zu schaffen und mit dem Essen jeweils geduldig zu warten. Auch hat sie sich mit mehr oder weniger Erfolg be-müht, etwas Ordnung in die Krankenblätter der Privatpraxis und in die Buchhaltung zu bringen und zu Hause immer wieder Platz zu schaffen für die ständig wachsende belletristische Bibliothek. Ein eher unruhiger Pol im Hause unseres Chefs hingegen ist der schwarze Pudel, vor Jahren Quick, der seinem Namen wirklich Ehre machte, heute Greco. Auch das wunderschöne Heim in Gadero bei Brissago ist Ausdruck des nie Rastenden, des immer Tätigen. Der zwar sehr romantische, aber im Endeffekt langwie-rige und wohl nie abgeschlossene Umbau eines Rustico in ein herr-lich gemütliches Ferienhaus hat immer wieder neue Probleme gestellt. Einmal kam das Wasser von oben, ein andermal aus dem Berg. Die vor Jahren mit großem Sammeleifer und auf Grund eingehender Studien des Koniferen-Handbuches gepflanzten Nadel-bäume fanden ein ideales Klima und füllen den Garten mehr und mehr. Bald sieht man vor lauter Bäumen den Chef nicht mehr.

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Prof. Hans Goldmann N. Noch vieles R. Wítmer gäbe es zu erzählen doch für heute soil es genü-gen. Lieber Herr Kollege Goldmann wir alle verehren Sie als un-seren großen wenn auch gestrengen Lehrer; wir wünschen Ihnen noch viele Jahre für geruhsame Forschung und soweit es in un-serer Macht steht werden wir Ihnen dabei gerne