Social dialogue for decent work

Social dialogue for decent work Social dialogue for decent work The development cooperation programme of the CSC ■ In brief What is it? Since the Be...
2 downloads 1 Views 1MB Size
Social dialogue for decent work

Social dialogue for decent work

The development cooperation programme of the CSC ■ In brief What is it? Since the Belgian authorities have recognized the CSC as a partner for development cooperation, the CSC can rely on structural public financing. These grants have enabled the CSC to set up an international trade union programme, in the context of which a structural cooperation is established with partner organizations in the South. Who? The Institute for International Workers Education, established in 1991 by the CSC, monitors the program. In the context of the programme, the CSC cooperates with the following organizations: KSBSI Indonesia, CLC Cambodia, NDWTU India, CTH Haiti, UGT Brazil, CGT Colombia CSC Congo, CDT Morocco, CNT Niger and CONSAWU South Africa.

Why? The interests of workers in the North are inextricably linked to those of workers in the South. The CSC wants to cooperate with an international movement for a fairer globalization.

How? By strengthening national trade unions in countries of the South so that they can have a greater capacity to promote decent work for workers in their country.

© Guy Puttemans

le dialogue social pour le travail décent | el diálogo social para lograr un trabajo decente | Sociale dialoog voor waardig werk

■ Schematic presentation of the programme What do we hope to contribute to with the programme? To the improvement of living and working conditions of workers in countries in the South, that is to say In the formal and informal economy, with a particular focus on the poorest and the most vulnerable workers (women, youth, domestic workers, workers of multinationals’ subcontractors, migrant workers, etc.).

By which means ? • By promoting access to social dialogue • By obtaining decent working conditions through social dialogue • By implementing and enforcing workers’ rights (In accordance with the needs of the country: at the enterprise, local, regional, sectorial and / or national level)

What can the programme propose to this end? A “South component” with funding and support for the capacity building of 10 trade unions in the South regarding two pillars of the Decent Work agenda: social dialogue and workers’ rights

A “North component” which provides support through awareness raising and training within the CSC about the efforts and results of partner organizations, and through actions in support of these efforts

Practically, what is funded and supported in the context of the «South component»?

Financed by the Belgian government (85%) and the CSC (15%)

To strengthen what? Services in matters of social dialogue and dispute resolution

Capacity building activities in partner organizations • Exchanges with other trade unions • Development of systems and of internal political strategies • Design of training tools • Awareness-raising, training, mobilization and coaching of members, activists, delegates, staff members, and trade union leaders

Accompanied by • Trainers and coaches on internal processes • IIWE members • CSC coaches • Other external experts

Trade union organization for an improved representativity, more internal cohesion and greater (financial) autonomy

Positioning and fighting spirit with more visibility, reputation, recognition and external support

• Recruit and organize members • Management of affiliations • Internal communication • Procurement of material, human and financial resources • Management of resources

• External communication • Communication with other social partners • Alliances and platforms with trade unions and other social actors • Networks and cooperation with NGOs

With which main priorities? • Study the socioeconomic and political realities • Formulate political proposals • Represent the interests • Dialogue and negotiation • Rights violation • Conflict management

With an integrated focus on GENDER, ENVIRONMENT & CLIMATE and QUALITY OF TRAINING

Managed by programme committees with partner organizations

■ En résumé De quoi s’agit-il ? Depuis que les autorités belges reconnaissent la CSC comme un partenaire pour la coopération au développement, la CSC peut compter sur des aides publiques structurelles. Ces aides ont permis à la CSC de mettre en place un programme syndical international, dans le cadre duquel une coopération structurelle est instituée avec des organisations partenaires des pays du Sud.

Qui ? Le programme est suivi par l’Institut d’Education Ouvrière Internationale, créé en 1991 par la CSC. Dans le cadre du programme, la CSC collabore avec les organisations suivantes : KSBSI Indonésie, CLC Cambodge, NDWTU Inde, CTH Haïti, UGT Brésil, CGT Colombie, CSC Congo, CDT Maroc, CNT Niger et CONSAWU Afrique du Sud. Pourquoi ? Les intérêts des travailleurs du Nord sont indisso-

ciables de ceux des travailleurs du Sud. La CSC veut collaborer à un mouvement international pour une mondialisation plus équitable. Comment ? Par le renforcement des syndicats nationaux dans les pays du Sud afin qu’ils puissent disposer d’une capacité accrue pour promouvoir le travail décent en faveur des travailleurs de leur pays.

■ Présentation schématique du programme A quoi espérons-nous pouvoir contribuer grâce au programme ? A l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs dans les pays du Sud, c’est-à-dire Dans l’économie formelle et informelle avec une attention particulière pour les travailleurs les plus pauvres et les plus vulnérables (les femmes, les jeunes, le personnel domestique, le personnel des sous-traitants de multinationales, les travailleurs migrants, etc.)

Par quels moyens ? • Promouvoir l’accès à la concertation sociale • Obtenir des conditions de travail décentes grâce à la concertation sociale • Appliquer et faire respecter les droits des travailleurs (en conformité avec les besoins du pays: au niveau de l’entreprise, local, régional, sectoriel et/ou national)

Que peut proposer le programme à cet effet ? Un “volet Sud” avec un financement et un support pour le renforcement des capacités de 10 syndicats dans le Sud concernant 2 piliers de l’agenda du Travail Décent : le dialogue social et les droits des travailleurs

Un “volet Nord” qui assure un support par la sensiblisation et la formation au sein de la CSC sur les efforts et les résultats des organisations partenaires, et par des actions de soutien de ces efforts

Financé par les pouvoirs publics belges (85%) et la CSC (15%)

Géré par des comités de programmes auprès des organisations partenaires

Pour renforcer quoi ?

Activités de renforcement des capacités chez les organisations partenaires • Echanges avec d’autres syndicats • Elaboration de systèmes et de stratégies politiques internes • Conception d’outils de formation • Sensibilisation, formation, activation et accompagnement de membres, de militants, de délégués, de membres du personnel et de cadres syndicaux

Services en matière de concertation sociale et de règlement des litiges :

Accompagné par • Des formateurs et des accompagnateurs de processus internes • Des collaborateurs IEOI • Des coaches de la CSC • D’autres experts extérieurs

Organisation syndicale pour une représentativité accrue, plus de cohésion interne et d’autonomie (financière)

Positionnement et combativité Avec plus de visibilité, de renommée, de reconnaissance et d’appui extérieur

• Recruter et organiser les membres • Gestion des affiliations • Communication interne • Recrutement de moyens (matériels, humains, financiers) • Gestion des moyens

• Communication externe • Communication avec d’autres partenaires sociaux • Alliances et plateformes avec des syndicats et d’autres acteurs sociaux • Réseaux et collaboration avec les ONG

Avec quelles priorités principales ? • Étudier les réalités socioéconomiques et politiques • Formuler des propositions politiques • Représentation des intérêts • Concertation et négociation • Violation des droits • Gestion des conflits

■ En resumen ¿De qué se trata? Desde que las autoridades belgas han reconocido a la CSC como asociado para la cooperación al desarrollo, la CSC puede contar con ayudas públicas estructurales. Dichas ayudas han permitido a la CSC elaborar un programa sindical internacional, en el ámbito del cual se ha esta-

blecido una cooperación estructural con organizaciones asociadas de los países del sur. ¿Quien? El Instituto de Educación Obrera Internacional, creado por la CSC en 1991, se encarga del seguimiento del programa. En el marco de dicho programa, la CSC esta colaborando con las si-

Avec une attention intégrée pour GENRE, ENVIRONNEMENT & CLIMAT et la QUALITE DE LA FORMATION

Concrètement, qu’est-ce qui est financé et soutenu dans le cadre du “volet Sud” ?

guientes organizaciones: KSBSI Indonesia, CLC Camboya, NDWTU India, CTH Haití, UGT Brasil, CGT Colombia, CSC Congo, CDT Marruecos, CNT Níger et CONSAWU África del Sur. ¿Por qué? Los intereses de los trabajadores del Norte se encuentran estrechamente vinculados a los de los trabajadores del Sur. La CSC quiere colaborar en un movimiento internacional para una mundialización más equitativa. ¿Como? Reforzando a los sindicatos nacionales en los países del Sur para que puedan disponer de una mayor capacidad a fin de promover el trabajo decente en beneficio de los trabajadores de su país.

■ Presentación esquemática del programa ¿ En qué esperamos poder contribuir gracias al programa ? En mejorar las condiciones de vida y de trabajo de los trabajadores en los países del Sur, es decir En la economía formal e informal con una atención específica a los trabajadores más pobres y más vulnerables (las mujeres, los jóvenes, el personal doméstico, el personal de la subcontratación de las multinacionales, los trabajadores migrantes, etc.)

¿ Con qué medios ? • Promoviendo el acceso a la concertación social • Logrando condiciones de trabajo decentes gracias a la concertación social • Implementando y haciendo respetar los derechos de los trabajadores ( de conformidad con las necesidades del país : a nivel de la empresa, local, regional, sectorial y/o nacional)

¿Qué puede proponer el programa en este sentido? Una “parte Sur” con una financiación y un apoyo para el fortalecimiento de las capacidades de 10 sindicatos en el Sur en torno a 2 pilares de la agenda del Trabajo Decente : el diálogo social y los derechos de los trabajadores

Una “parte Norte” que garantiza un apoyo para la sensibilización y la capacitación en el seno de la CSC en cuanto a los esfuerzos y a los resultados de las organizaciones asociadas, y a través de acciones de respaldo a dichos esfuerzos

Financiado por los poderes públicos belgas (85%) y la CSC (15%)

Administrado por comités de programas al lado de organzaciones asociadas

¿Qué se va a fortalecer ?

Actividades de fortalecimiento de las capacidades en las organizaciones asociadas • Intercambios con otros sindicatos • Elaboración de sistemas y de estrategias políticas internas • Diseño de instrumentos de formación • Sensibilización, capacitación, activación y acompañamiento de los miembros, de militantes, de delegados, de miembros del personal y de responsables sindicales

Servicios en materia de concertación social y de arreglo de conflictos :

Organización sindical para una representatividad acrecentada, más cohesión interna y más autonomía (financiera)

Con el apoyo de • Formadores y acompañadores de procesos internos • Colaboradores IEOI • Formadores de la CSC • Otros expertos externos

Posicionamiento y combatividad Con mayor visibilidad, fama, reconocimiento y apoyo externo

¿Cuales serán las principales prioridades? • Estudiar las realidades socioeconómicas y políticas • Formular propuestas políticas • Representación de los intereses • Concertación y negociación • Violación de los derechos • Gestión de conflictos

• Captar y organizar a los miembros • Gestión de las afiliaciones • Comunicación interna • Encontrar recursos (materiales, humanos, financieros) • Gestión de los recursos

• Comunicación externa • Comunicación con otros interlocutores sociales • Alianzas y plataformas con sindicatos y otros actores sociales • Redes y colaboración con las ONG

Con una atención integrada hacia GENERO, MEDIO AMBIENTE & CLIMA y la CALIDAD DE LA CAPACITACIÓN

¿Concretamente, qué es lo que se sufraga y que se respalda en el ámbito de la “parte Sur” ?

■ In een notendop Wat? Sinds de Belgische overheid het ACV erkent als partner voor ontwikkelingssamenwerking, kan het ACV rekenen op structurele overheidssteun. Daarmee heeft het ACV een internationaal syndicaal programma uitgebouwd, waarbinnen structureel samengewerkt wordt met partnerorganisaties in het Zuiden. Wie? Het programma wordt opgevolgd door het Instituut voor

Internationale Arbeidersvorming, in 1991 opgericht door het ACV. De Zuidorganisaties waarmee worden samengewerkt binnen het programma zijn: KSBSI Indonesië, CLC Cambodja, NDWTU India, CTH Haïti, UGT Brazilië, CGT Colombia, CSC Congo, CDT Marokko, CNT Niger en CONSAWU Zuid-Afrika.

ACV werkte mee aan een internationale beweging voor een meer rechtvaardige globalisering. Hoe? Via versterking van nationale vakbonden in het Zuiden opdat zij met vergrote capaciteit waardig werk kunnen bevorderen voor de werknemers in hun land.

Waarom? De belangen van werknemers in het Noorden zijn onlosmakelijk verbonden met die van werknemers in het Zuiden. Het

■ SCHEMATISCHE VOORSTELLING VAN HET PROGRAMMA Waaraan hopen we met het programma te kunnen bijdragen? Het verbeteren van levens- en arbeidsvoorwaarden van werknemers in landen in het Zuiden, dit is in de formele & informele economie met speciale aandacht voor de meest arme en kwetsbare werknemers (vrouwen, jongeren, huispersoneel, personeel van onderaannemers van multinationals, migranten, ...)

Via? • Het bevorderen van toegang tot sociaal overleg • Het verkrijgen van aanvaardbare arbeidsvoorwaarden via sociaal overleg • Het toepassen en doen naleven van werknemersrechten (in lijn met nationale noden: op ondernemings-, lokaal, regionaal, sectoraal en/of nationaal niveau)

Wat heeft het programma daartoe aan te bieden? Een Zuidluik met financiering en ondersteuning voor het versterken van capaciteiten van 10 vakbonden in het Zuiden op het vlak van 2 pijlers van de Waardig Werk agenda: sociale dialoog en werknemersrechten

Een ondersteunend Noordluik met sensiblisering en vorming binnen ACV rond inspanningen en resultaten van partnerorganisaties, en met acties ter ondersteuning van die inspanningen

Wat wordt er meer concreet gefinancierd en ondersteund binnen het Zuidluik?

Beheerd door programmacomités bij partnerorganisaties

Capaciteitsversterkende activiteiten bij partnerorganisaties • Uitwisseling met andere vakbonden • Ontwikkeling van interne beleidsstrategieën en systemen • Ontwikkeling van vormingsinstrumenten • Sensibilisering, vorming, activering en begeleiding van leden, militanten, gedelegeerden, personeelsleden en vakbondskaders

Begeleid door • Interne vormers en procesbegeleiders • Medewerkers IIAV • Coaches van ACV • Andere externe deskundigen

Ter versterking van? Dienstverlening op het vlak van sociaal overleg en geschillenbeslechting:

Syndicale organisatie voor meer representativiteit, interne cohesie en (financiële) autonomie

Positie en slagkracht met meer zichtbaarheid, bekendheid, erkenning en externe steun

Met als belang- rijkste aandachtspunten? • Bestudering van sociaal-politiek-economische realiteiten • Formulering van beleidsvoorstellen • Belangenvertegenwoordiging • Overleggen en onderhandelen • Schendingen van rechten • Conflictmanagement

• Rekrutering en organisatie van leden • Ledenadministratie • Interne communicatie • Werving van middelen (materieel, menselijk, financieel) • Beheer van middelen

• Externe communicatie • Communicatie met andere sociale partners • Allianties en platformen met vakbonden en andere sociale actoren • Netwerking en samenwerking met NGOs

Met geïntegreerde aandacht voor GENDER, MILIEU & KLIMAAT en de KWALITEIT VAN VORMING

Gefinancierd door de Belgische overheid (85%) en ACV (15%)

QUESTION AND ANSWER Foire aux questions | PREGUNTA Y RESPUESTA | Vraag en antwoord

■ What is the «decent work agenda»? “Decent work” is a concept formulated by the International Labour Organisation, and used by trade unions to voice their aspirations for social justice and a fairer redistribution of wealth. Many countries in the South have put in place a “decent work agenda”, with concrete objectives, indicators and timelines for progress in the areas of employment, workers’ rights, social dialogue, and social protection. This “decent work agenda” has been developed by local authorities, employers and trade unions, with the support of the ILO which provides technical support and resources for the implementation of the national decent work agenda in the country concerned. “Decent work” means: • Freely chosen productive work; • With an income that meets the needs of the household; • With a replacement income in the

event of unemployment, sickness, accident, old age, pregnancy, disability; • While respecting workers’ rights to organize within movements and trade unions, to protest and to participate in collective labour negotiations; • With equal treatment for all workers, regardless of sex, age, origin, political opinions, or religious beliefs; • With guarantees of safety and hygiene in the workplace. ■ On which basis are partner organizations selected? The partner organizations of the CSC must meet many criteria in order to be included in the IIWE programme for development. Organizations must be autonomous, practice internal democracy, and be representative. They have in common with the CSC the importance they give to grassroots trade

unionism and they choose, as much as possible, dialogue over action. Moreover, these partners have a strategic place in the International Trade Union Confederation or its regional structure. These organizations are explicitly committed to working in partnership with the CSC in favour of workers’ rights and social dialogue. To this end, they receive not only financial but also technical support from the CSC. Finally, partner organizations must have adequate experience, development capacity and specialized personnel to be able to carry out the programmes. ■ What differentiates this programme from the activities of World Solidarity? As an NGO of the Christian Workers’ Movement, World Solidarity has a much wider development cooperation programme than the CSC. World Solidarity is present in 32 countries

en cas de chômage, de maladie, d’accident, de vieillesse, de grossesse, d’invalidité ; • Dans le respect des droits des travailleurs de s’organiser au sein de mouvements et de syndicats, de protester et de participer à des négociations sociales collectives ; • Avec une égalité de traitement pour tous les travailleurs, sans distinction de sexe, d’âge, d’origine, de convictions politiques ou religieuses ; • Avec des garanties en matière de sécurité et d’hygiène dans l’entreprise.

and doesn’t just support trade union organizations. World Solidarity also works with mutual health insurance organizations, women’s and youth organizations, and social movements. In cases where support can be complementary and enriching for the trade union organizations in the South, they can also be supported by both the Institute for International Workers’ Education and by World Solidarity. ■ Where can I get additional information about the IIWE programme and trade union partners? If you have any questions or need any information, please contact the international department of the CSC ([email protected] or +32.2.246.36.00) ■ En quoi consiste “l’agenda du travail décent” ? Le “travail décent” est un concept formulé par l’Organisation Inter-

nationale du Travail, par lequel les syndicats  font valoir leurs aspirations en vue de la recherche d’une justice sociale et d’une redistribution plus équitable des richesses. De nombreux pays du Sud ont mis en place un « agenda du travail décent  », avec des objectifs concrets, des indicateurs et un échéancier pour des avancées dans les domaines de l’emploi, des droits des travailleurs, du dialogue social et de la protection sociale. Cet « agenda du travail décent » a été élaboré par les pouvoirs locaux, les employeurs et les syndicats, avec l’appui de l’OIT qui fournit un appui technique et des moyens pour la réalisation de l’agenda national du travail décent dans le pays en question. Le “travail décent” signifie : • Un travail productif librement choisi ; • Avec un revenu qui couvre les besoins du ménage ; • Avec un revenu de remplacement

■ Sur quelle base les organisations partenaires sont-elles sélectionnées ? Les organisations partenaires de la CSC doivent répondre à de nombreux critères pour être intégrées dans le programme pour le développement de l’IEOI. Les organisations doivent être autonomes, pratiquer la démocratie interne et être représentatives. Elles ont en commun avec la CSC l’importance qu’elles attachent au syndicalisme de base et choisissent autant que possible la concertation plutôt que l’action. De plus, les partenaires en question ont un intérêt stratégique au sein de la Confédération syndicale internationale ou de sa structure régionale. Les organisations se sont expressément engagées à travailler en partenariat avec la CSC en faveur des droits des travailleurs et du dialogue social. A cette fin, elles reçoivent de la CSC un soutien financier mais aussi technique. Enfin, les organisations partenaires doivent disposer de suffisamment d’expérience, de capacité de développement et de personnel spécialisé pour pouvoir réaliser les programmes. ■ En quoi ce programme se différencie-t-il des activités de Solidarité Mondiale ? En tant qu’ONG du mouvement ou-

vrier chrétien, Solidarité Mondiale a un programme de coopération au développement beaucoup plus vaste que la CSC. Solidarité Mondiale est présente dans 32 pays et elle ne soutient pas seulement des organisations syndicales. Solidarité Mondiale collabore aussi avec des mutuelles, des organisations féminines et de jeunes, et des mouvements sociaux. Dans les cas où le soutien peut être complémentaire et enrichissant pour les organisations syndicales du Sud, elles peuvent aussi être soutenues à la fois par l’Institut d’Education Ouvrière Internationale et par Solidarité Mondiale. ■ Où puis-je obtenir des informations complémentaires concernant le programme de l’IEOI et les partenaires syndicaux ? Si vous désirez poser des questions ou obtenir des informations, adressez-vous au service international de la CSC (international@ acv-csc.be ou +32.2.246.36.00) ■ ¿En que consiste “la agenda del trabajo decente”? El “trabajo decente” es un concepto elaborado por la Organización Internacional del Trabajo, gracias al cual los sindicatos defienden sus aspiraciones con miras a una justicia social y a una redistribución más equitativa de las riquezas. Muchos países del Sur han implementado una «  agenda del trabajo decente  », con objetivos concretos, indicadores y plazos para progresar en los campos del empleo, de los derechos de los trabajadores, del diálogo social y de la protección social. Dicha “agenda del trabajo decente” ha sido elaborada con los poderes locales, los empleadores y los sindicatos, con el apoyo de la OIT que proporciona ayuda técnica y recursos para la concretización de

la agenda nacional del trabajo decente en el país correspondiente. El “trabajo decente” significa : • Un trabajo productivo escogido libremente ; • Con un ingreso cubriendo las necesidades del hogar; • Con un ingreso de sustitución en caso de paro, enfermedad, accidente, vejez, maternidad, invalidez ; • Respetando los derechos de los trabajadores de organizarse en movimientos y en sindicatos, de protestar y de participar en negociaciones colectivas de trabajo ; • Con igualdad de trato para todos los trabajadores, sin distinción de sexo, edad, origen, convicciones políticas o religiosas ; • Con garantías en materia de seguridad e higiene en las empresas. ■ ¿Cómo se van a seleccionar las organizaciones asociadas ? Las organizaciones asociadas de la CSC deben satisfacer varios criterios para estar integradas en el programa de cooperación del IEOI. Las organizaciones deben ser autónomas, practicar la democracia interna y ser representativas. Comparten con la CSC el hecho de conceder importancia al sindicalismo de base y escogen –en la medida de lo posible- la concertación en lugar de la acción. Además, los asociados de que se trata tienen un interés estratégico en el seno de la Confederación sindical internacional o de su estructura regional. Las organizaciones se han especialmente comprometido en trabajar en colaboración con la CSC en favor de los derechos de los trabajadores y del diálogo social. Con este fin reciben de la CSC un apoyo no solamente financiero, sino también técnico. Por último, las organizaciones asociadas deben demostrar que tienen

suficiente experiencia, capacidad de desarrollo y personal especializado para poder llevar a cabo los programas. ■ ¿En qué se diferencia este programa de las actividades de Solidaridad Mundial? Como ONG del movimiento obrero cristiano, Solidaridad Mundial tiene un programa de cooperación al desarrollo mucho más amplio que la CSC. Solidaridad Mundial tiene presencia en 32 países y no apoya únicamente a organizaciones sindicales, sino que colabora también con mutuales de salud, organizaciones de mujeres y de jóvenes, así como con movimientos sociales. En los casos en que la ayuda puede ser complementaria y enriquecedora para las organizaciones sindicales del Sur, pueden contar con el doble apoyo del Instituto de Educación Obrera Internacional y de Solidaridad Mundial. ■ ¿ Donde puedo conseguir datos adicionales relativos al programa del IEOI y a los asociados sindicales? Si tienes preguntas o si deseas obtener más información, dirígete al servicio internacional de la CSC ([email protected] o por teléfono: +32.2.246.36.00) ■ Wat is de waardig werk agenda? Waardig werk is een concept uitgewerkt door de Internationale Arbeidsorganisatie waarmee vakbonden hun streven naar sociale rechtvaardigheid en een meer rechtvaardige herverdeling van rijkdom bepleiten. In tal van landen in het Zuiden is er een waardig werk agenda uitgewerkt met concrete doelstellingen, indicatoren en een tijdskader om op het domein van tewerkstelling, werknemersrechten, sociale dialoog en sociale bescherming vooruitgang

te boeken. Deze waardig werk agenda is uitgewerkt door lokale overheden, werkgevers en vakbonden, ondersteund door de IAO. Die geeft technische ondersteuning en middelen om de nationale waardig werk agenda van het land in kwestie uit te voeren. Waardig Werk betekent : • Productief werk waarvoor men vrij kiest ; • Met een inkomen dat de gezinsbehoeften dekt ; • Met een vervangend inkomen bij werkloosheid, ziekte, ongeval, ouderdom, zwangerschap, invaliditeit ; • Met respect voor het recht van werknemers om zich te organiseren binnen bewegingen en vakbonden, te protesteren, en deel te nemen aan collectieve sociale onderhandelingen ; • Met gelijke behandeling van alle werknemers ongeacht gender, ouderdom, afkomst, politieke of godsdienstige overtuiging ; • Met garanties voor veiligheid en gezondheid op de werkvloer.

■ Op welke basis gebeurt de selectie van partnerorganisaties? Er zijn tal van criteria waaraan partnerorganisaties van het ACV moeten voldoen om opgenomen te worden binnen het IIAV ontwikkelingsprogramma. Organisaties moeten autonoom, intern democratisch en representatief zijn. Ze delen met het ACV het belang hechten aan basissyndicalisme, en kiezen zoveel als mogelijk voor overleg boven het voeren van actie. Bovendien hebben de partners in kwestie een strategisch belang binnen het Internationaal vakverbond of haar regionale structuur. Tenslotte dienen partnerorganisaties te beschikken over voldoende ervaring, ontwikkelingscapaciteit en gespecialiseerd personeel om programma’s te kunnen uitvoeren. ■ Waarin zit het verschil met wat Wereldsolidariteit doet? Wereldsolidariteit heeft als NGO van de christelijke arbeidersbe-

weging een veel omvangrijker ontwikkelingssamenwerkingsprogramma dan het ACV. Wereldsolidariteit is actief in 32 landen en ondersteunt meer dan alleen syndicale organisaties. Wereldsolidariteit werkt ook met mutualiteiten, vrouwen- en jongerenorganisaties, en sociale bewegingen. Waar de ondersteuning complementair en verrijkend kan zijn voor de syndicale Zuidorganisaties, kunnen zij zowel door het Instituut voor Internationale Arbeidersvorming als door WSM worden ondersteund. ■ Waar kan ik terecht voor meer informatie over het IIAV programma en de syndicale partners? Voor vragen of info, contacteer de internationale dienst van het ACV via [email protected] of +32.2.246.36.00

In the field ... Sur le terrain… | En el terreno… | Op het terrein…

■ Congo: working for and with the poorest and the most vulnerable workers. In a country like the Congo (DRC), the vast majority of workers are active in the informal economy, because of the lack of investments in economic development and the lack of a formal framework for employment. Shoe shiners, porters, street vendors, carriers, etc. try to survive without any form of regulation or social protection. Thanks, among other things, to many trainings and an intensive support of successive IIWE programmes, the CSC Congo trade union has developed innovative initiatives to organize workers in the informal economy. It carries out this work through community offices where local professional groups or neighbourhood com-

mittees meet. In Kinshasa, the ten community offices are located in the immediate vicinity of workshops and of markets. The services provided in the CSC Congo community offices are primarily focused on defending members’ rights against local authorities. They also ensure easier access for their members to vocational training and to micro-credits. Finally, they contribute to local development by fighting for access to water and electricity, as well as to education and health care. The current programme foresees the creation of five new community offices in Kinshasa. On the other hand, activists are trained and coached to launch this type of members’ services for small traders, farmers, fishermen and carriers in the provinces of Kinshasa,

Katanga, Bandundu, Bas-Congo, North-Kivu and South-Kivu. ■ India: developing and strengthening a trade union by and for domestic workers. The National Domestic Workers Movement (NDWM) was established in India in 1985 by the Belgian sister Jeanne Devos. India has about 100 million domestic workers (women and children). For the first time, the NDWM has brought these workers together to fight for better working conditions. 25 years later, the NDWM is active in 24 states of India and has become a movement that makes a real difference for its members (over a million) and that also enjoys international recognition. Thanks to the efforts of the NDWM,

of the CSC and of World Solidarity amongst others, the International Labour Organization (ILO) adopted in 2011 the Convention for the protection of domestic workers. This convention recognizes worldwide the same basic rights to domestic workers as to all other workers. Through the IIWE 2012-2014 programme, the CSC supports the development of a trade union (NDWTU) by and for domestic workers. Complementing the NDWM, this trade union will be able, as a social partner, to negotiate working conditions such as minimum wages. This trade union wishes to be active in several states of India. Through cooperation with other trade unions and social movements, this trade union hopes to develop a strong network in favour of domestic workers in order to be

able, all together, to defend social issues in front of ministers. The major political claim of the NDWTU is a specific law on domestic work, on which they are currently working. On the other hand, it relies heavily on training. Providers of legal services are trained to be able to provide legal assistance. Activists are trained in labour law and to learn to negotiate. ■ Brazil and Indonesia: to cooperate on environmental issues and climate change. The KSBSI, our trade union partner in Indonesia, strongly wants to mobilize in the coming years on environmental issues, and to make the connection with job creation and workers’ rights. Because the needs and realities of the coun-

tries of the South in matters of climate change are most similar, the KSBSI will organize a study trip to the UGT (Brazil) - another of our partners in the IIWE programme. Funding five South-South exchanges between the 10 partner organizations is new for the IIWE. KSBSI members hope, for instance, that their visit to the UGT will be an opportunity to learn more about climate change and about the definition of alternative, realistic and achievable policy proposals for a better public policy on the environment and climate. The KSBSI also wants to learn from the Brazilian example how to work with its grassroots on this issue. How to strengthen the awareness and a change of attitude about the environment? The fundamental questions remain the creation of “green” jobs and how the trade union can provide an essential contribution in this regard? Brazil plays a leading role in the creation of “green jobs” - especially in the social economy. Brazilian trade unions are developing initiatives on innovative topics such as agro-ecology, and they meet in new forums for trade unions, social movements and NGOs. The UGT has a long experience in the promotion of environmental and climatic aspects in the social dialogue, particularly at the interprofessional level in the Brazilian states. The organization has developed very sound policy proposals about which it lobbies policy makers. And the UGT is committed to raising the awareness of its grassroots on this topic. ■ Congo: travailler pour et avec les travailleurs les plus pauvres et les plus vulnérables. Dans un pays comme le Congo (RDC), l’immense majorité des travailleurs sont actifs dans l’économie informelle, vu le manque

d’investissements dans le développement économique et l’absence d’un cadre formel pour l’emploi. Les cireurs, les bagagistes, les vendeurs de rues, les transporteurs, etc. s’y efforcent de survivre sans la moindre forme de réglementation ou de protection sociale. Grâce entre autres à de nombreuses formation et un soutien intense de programmes successifs de l’IEOI, le syndicat CSC Congo a conçu des initiatives innovantes pour organiser les travailleurs de l’économie informelle. Il effectue ce travail à l’aide de bureaux de quartiers, où les groupes professionnels ou les comités de quartiers locaux se rencontrent. A Kinshasa, les dix bureaux de quartiers sont situés à proximité immédiate des ateliers, comme sur les marchés. Les services organisés dans les bureaux de quartiers de la CSC Congo sont prioritairement axés sur la défense des droits des affiliés face aux autorités locales. Ils veillent aussi à faciliter l’accès à la formation professionnelle et aux micro-crédits pour leurs affiliés. Enfin, ils contribuent au développement local, en luttant pour l’accès à l’eau et à l’électricité, mais aussi à l’enseignement et aux soins de santé. Le programme actuel prévoit la mise en place de 5 nouveaux bureaux de quartiers à Kinshasa. D’autre part, des militants sont formés et accompagnés pour démarrer ce type de services aux membres pour les petits commerçants, les fermiers, les pêcheurs et les transporteurs dans les provinces de Kinshasa, Katanga, Bandundu, Bas-Congo, Nord-Kivu et Sud-Kivu. ■ Inde : développer et renforcer un syndicat par et pour les travailleurs domestiques.

Le National Domestic Workers Movement (NDWM) a été créé en Inde en 1985 par la Sœur belge Jeanne Devos. L’Inde compte quelque 100 millions de travailleurs domestiques (femmes et enfants). Pour la première fois, le NDWM a rassemblé ces travailleurs pour lutter pour l’amélioration de leurs conditions de travail. 25 ans plus tard, le NDWM est actif dans 24 Etats de l’Inde et est devenu un mouvement qui fait vraiment la différence pour ses membres (plus d’un million) et qui bénéficie aussi d’une reconnaissance internationale. Grâce notamment aux efforts du NDWM, de la CSC et de Solidarité Mondiale, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a promulgué en 2011 la Convention pour la protection des travailleurs domestiques. Cette convention reconnaît dans le monde entier les mêmes droits fondamentaux aux travailleurs domestiques qu’à tous les autres travailleurs. Grâce au programme 2012-2014 de l’IEOI, la CSC soutient le développement d’un syndicat (NDWTU) par et pour les travailleurs domestiques. Complémentairement au NDWM, ce syndicat pourra, en tant qu’interlocuteur social, négocier à propos de conditions de travail telles qu’un salaire minimum. Ce syndicat souhaite être actif dans plusieurs Etats de l’Inde. Grâce à la collaboration avec d’autres syndicats et mouvements sociaux, le syndicat espère développer un solide réseau en faveur des travailleurs domestiques afin de pouvoir défendre ensemble des thèmes de société auprès des ministres. La revendication politique majeure du NDWTU est une loi spécifique sur le travail domestique, sur laquelle il travaille actuellement. D’autre part, il mise énormément sur la formation. Des prestataires de services juridiques sont formés pour pouvoir fournir une assistance juridique. Les militants re-

çoivent une formation en droit du travail et pour apprendre à négocier. ■ Brésil et Indonésie : collaborer sur les thèmes de l’environnement et des mutations climatiques. Le KSBSI, notre partenaire syndical en Indonésie, veut fortement se mobiliser durant les prochaines années, sur la thématique de l’environnement et faire le lien avec la création d’emplois et les droits des travailleurs. Parce qu’en matière de changements climatiques aussi,  les besoins et les réalités des pays du Sud sont les plus proches les uns des autres, le KSBSI va effectuer une visite d’étude chez UGT (Brésil)

– un autre de nos partenaires au sein du programme de l’IEOI. Le financement de 5 échanges Sud-Sud entre les 10 organisations partenaires constitue une nouveauté pour l’IEOI. Les collaborateurs du KSBSI espèrent par exemple que leur visite chez UGT sera l’occasion d’en savoir plus sur les changements climatiques, la conception de propositions politiques alternatives, réalistes et réalisables pour une meilleure politique publique en matière d’environnement et de climat. Le KSBSI désire également s’inspirer de l’exemple brésilien sur comment travailler sur ce thème avec sa base. Comment renforcer la prise de conscience et le changement d’attitude en matière

environnementale  ? La question fondamentale reste toutefois la concrétisation des emplois “verts”, comment le syndicat peut-il fournir une contribution essentielle à cet égard ? Le Brésil joue un rôle de pionnier en matière de création d’emplois “verts” – surtout dans l’économie sociale. Les syndicats brésiliens conçoivent des initiatives sur des thèmes innovants tels que l’agroécologie, et ils se rencontrent dans de nouveaux forums destinés aux syndicats, aux mouvements sociaux et aux ONG. L’UGT est riche d’une longue expérience en matière de promotion des aspects climatiques et environnementaux dans la concertation sociale, surtout au niveau

interprofessionnel des Etats. L’organisation a élaboré des propositions politiques très valables, sur lesquelles elle fait du lobbying auprès des décideurs. Et l’UGT s’engage à sensibiliser sa base sur ce thème. ■ Congo: trabajar en beneficio y con los trabajadores más pobres y más vulnerables. En un país como Congo (RDC), la inmensa mayoría de los trabajadores se encuentra en la economía informal, debido a la escasez de inversiones en el desarrollo económico y a la ausencia de marco formal para el empleo. Los limpiabotas, mozos de equipajes, vendedores ambulantes, peque-

ños transportistas etc. tratan de sobrevivir sin ninguna reglamentación ni protección social. Gracias, entre otras cosas, a numerosas capacitaciones y a la ayuda intensa que representan los sucesivos programas del IEOI, el sindicato CSC Congo ha elaborado iniciativas novedosas a fin de organizar a los trabajadores de la economía informal. Realiza dicho trabajo con la ayuda de oficinas de vecindad, donde se encuentran los grupos profesionales o los comités locales de vecindad. En Kinshasa, las diez oficinas de vecindad se ubican muy cerca de los talleres y de los mercados. Los servicios organizados en las oficinas de vecindad de la CSC Congo se centran principalmente en la defensa de los derechos de los afiliados frente a las autoridades locales. También procuran facilitar el acceso de sus afiliados a la capacitación profesional y a los microcréditos. Y por último, contribuyen al desarrollo local, luchando por el acceso al agua y a la electricidad, así como a la enseñanza y a las atenciones médicas.

El programa actual enfoca la apertura de otras cinco oficinas de vecindad en Kinshasa. Por otra parte se forman y se acompañan a militantes para arrancar este tipo de servicios a los miembros para los pequeños comerciantes y transportistas, campesinos, pescadores en las provincias de Kinshasa, Katanga, Bandundu, Bajo-Congo, Norte-Kivu y Sur-Kivu. ■ India : desarrollar y fortalecer un sindicato por y para los trabajadores domésticos. El “ National Domestic Workers Movement » (NDWM) ha sido creado en la India en 1985 por la Hermana belga Jeanne Devos. La India cuenta con unos 100 millones de trabajadores domésticos (mujeres y niños). Por primera vez, el NDWM ha reunido a dichos trabajadores para luchar por la mejora de sus condiciones de trabajo. 25 años después, el NDWM es activo en 24 Estados de la India y se ha convertido en un movimiento que representa una verdadera diferencia para sus miembros (más

de un millón) y que esta reconocido a nivel internacional. Es, entre otros, gracias a los esfuerzos del NDWM, de la CSC y de Solidaridad Mundial, que la Organización Internacional de Trabajo (OIT) ha promulgado en 2011 el Convenio para la protección de los trabajadores domésticos. Dicho convenio reconoce, en el mundo entero, los mismos derechos fundamentales a los trabajadores domésticos, igual que los demás trabajadores. Gracias al programa 2012-2014 del IEOI, la CSC apoya el desarrollo de un sindicato (NDWTU) por y para los trabajadores domésticos. Dicho sindicato será complementario del NDWM y podrá negociar, como interlocutor social, las condiciones de trabajo como por ejemplo un salario mínimo. Este sindicato quiere ser activo en varios Estados de la India. Gracias a su colaboración con otros sindicatos y movimientos sociales, el sindicato espera desarrollar una red fuerte en beneficio de los trabajadores domésticos a fin de poder defender conjuntamente temas de sociedad frente a los distintos

ministros. La reivindicación política más importante del NDWTU es una ley específica sobre el trabajo doméstico, sobre la cual están trabajando actualmente. Por otra parte, la capacitación reviste para ellos una importancia primordial. Se esta facilitando una formación a consejeros jurídicos para que ellos puedan a su vez proporcionar una asistencia jurídica. Los militantes siguen una formación en derecho laboral y aprenden a negociar. ■ Brasil e Indonesia : colaborar sobre los temas del medio ambiente y de los cambios climáticos. El KSBSI, nuestro socio sindical en Indonesia, quiere movilizarse de manera muy activa en los próximos años, alrededor de la temática del medio ambiente, vinculando dicho tema con la creación de empleos y con los derechos de los trabajadores. Porque en materia de cambios climáticos también, las necesidades y las realidades de los países del Sur tienen muchas similitudes, el KSBSI va a realizar una visita de estudios a la UGT (Brasil)- otro socio del programa del IEOI. La financiación de 5 intercambios Sur-Sur entre las 10 organizaciones asociadas representa una novedad para el IEOI. Los colaboradores del KSBSI esperan por ejemplo que su visita a UGT sera la oportunidad de aprender más cosas en cuanto a cambios climáticos y sobre la concepción de propuestas políticas alternativas, realistas y factibles para una mejor política pública en el ámbito del medio ambiente y del clima. El KSBSI también quiere inspirarse del ejemplo brasileño para ver cómo trabajar dicho tema con su base. ¿Cómo intensificar la concientización y el cambio de actitud en materia medioambiental? Sin embargo, la cuestión fundamen-

tal sigue siendo la concretización de empleos « verdes » y ¿cómo el sindicato puede proporcionar una contribución esencial a este respecto? Brasil esta desempeñando un papel de pionero en materia de creación de empleos « verdes » -sobre todo en la economía social. Los sindicatos brasileños están elaborando iniciativas sobre temas novedosos como la agroecología y se encuentran en nuevos foros dedicados a los sindicatos, a los movimientos sociales y a las ONG. La UGT posee una larga experiencia en el ámbito de la promoción de los aspectos climáticos y medioambientales en la concertación social, sobre todo a nivel interprofesional de los Estados. La organización elaboró propuestas políticas muy válidas sobre las

cuales esta cabildeando a quienes toman las decisiones. La UGT también se ha comprometido en sensibilizar a su base en torno a dicho tema. ■ Congo: werken voor en met de meest arme en kwetsbare werknemers. In een land als Congo (DRC) werkt de overgrote meerderheid van werknemers in de informele economie. Dat komt omdat er onvoldoende investeringen zijn in economische ontwikkeling en het land geen formeel kader heeft voor tewerkstelling. Schoenpoetsers, bagagedragers, straatverkoopsters, transporteurs, … proberen er zonder enige vorm van regulering of sociale bescherming het hoofd boven water te houden. Mede dankzij heel wat vorming

en ondersteuning van opeenvolgende IIAV programma’s, heeft de vakbond CSC Congo, innovatieve initiatieven ontwikkeld om werknemers te organiseren in de informele economie. Dit doen ze via buurtkantoren, waar lokale beroepsgroepen of wijkcomités samen komen. De tien buurtkantoren in Kinshasa bevinden zich in de onmiddellijke omgeving van werkplaatsen, zoals op markten. De dienstverlening die in de buurtkantoren van CSC Congo gebeurt, is vooral toegespitst op het verdedigen van rechten van leden bij lokale overheden. Maar ze zorgen ook voor een makkelijkere toegang tot beroepsvorming en tot microkredieten voor hun leden. En tenslotte sturen ze mee de lokale ontwikkeling aan, door te ijveren voor toegang tot water en elektriciteit, maar ook tot onderwijs en gezondheidszorg. Het huidige programma voorziet de uitbouw van 5 nieuwe buurtkantoren in Kinshasa. Bovendien worden militanten gevormd en begeleid voor het opstarten van soortgelijke dienstverlening voor kleine handelaars, boeren, vissers en transporteurs in de provincies Kinshasa, Katanga, Bandundu, Beneden Congo, Noord Kivu en Zuid Kivu. ■ India: uitbouw en versterken van een vakbond van en voor huisarbeiders. De Indische National Domestic Workers Movement (NDWM) werd in 1985 opgericht door de Belgische Jeanne Devos. India telt nagenoeg 100 miljoen huisarbeidsters (vrouwen en kinderen). Die werden door NDWM voor het eerst verenigd om op te komen voor betere arbeidsvoorwaarden. 25 jaar later is NDWM actief in 24 staten van India en is ze uitgegroeid tot een beweging die een wezenlijk verschil maakt voor haar meer dan 1 miljoen leden en die ook internationaal erken-

ning oogst. Mede dankzij de inspanningen van NDWM, ACV en Wereldsolidariteit werd in 2011 de Conventie ter Bescherming van Huisarbeiders uitgevaardigd door de IAO. Die conventie verleent op mondiaal niveau dezelfde fundamentele werknemersrechten aan huispersoneel als die van alle andere werknemers. Met het IIAV programma 2012-2014 ondersteunt het ACV de uitbouw van een vakbond (NDWTU) van en voor huisarbeiders. Die kan dan, complementair met NDWM, als sociale partner onderhandelen rond arbeidsvoorwaarden zoals een minimumloon. Er wordt met het IIAVprogramma ingezet op organisa-

tie-uitbouw van de vakbond. Zo wil de vakbond in meer deelstaten actief worden. Door samen te werken met andere vakbonden en sociale bewegingen hoopt de vakbond voor huisarbeiders een stevig netwerk uit te bouwen om gezamenlijk maatschappelijke thema’s te kunnen bepleiten bij ministers. Als belangrijkste politieke eis werkt NDWTU aan een specifieke wet op huisarbeid. Er wordt ook sterk ingezet op vorming. Juridische dienstverleners worden opgeleid om juridische bijstand te kunnen geven. Militanten krijgen vorming in arbeidsrechten en onderhandelen.

■ Brazilië en Indonesië: samenwerken rond milieu en klimaatverandering. KSBSI, de vakbondspartner in Indonesië, wil de komende jaren sterk inzetten op de milieu-thematiek en dit in verband brengen met jobcreatie en werknemersrechten. Omdat noden en realiteiten van landen in het Zuiden ook wat klimaatsverandering betreft het meest bij elkaar aansluiten, gaat KSBSI op studiebezoek bij UGT in Brazilië – ook een partner binnen het IIAV programma. Het financieren van 5 ZuidZuiduitwisselingen tussen de 10 partnerorganisaties is meteen ook een nieuwigheid voor het IIAV.

Medewerkers van KSBSI hopen bijvoorbeeld bij UGT meer te leren omtrent klimaatsverandering, het ontwikkelen van alternatieve, realistische en haalbare beleidsvoorstellen voor een beter klimaat en milieu-overheidsbeleid. KSBSI wil ook inspiratie opdoen hoe ze met hun achterban kunnen werken op de thematiek. Hoe kom je tot meer milieubewustzijn en gedragsverandering? Maar centraal blijft wel de invulling van de ‘groene jobs’, hoe kan je daar als vakbond een essentiële bijdrage toe leveren? Brazilië speelt een voortrekkersrol op het vlak van creatie van ‘groene banen’, vooral in de sociale economie. Braziliaanse vakbonden

ontwikkelen initiatieven rond vernieuwende thema’s als agro-ecologie, en ontmoeten elkaar binnen nieuwe fora voor vakbonden, sociale bewegingen en NGO’s. UGT heeft ondertussen heel wat ervaring met het bevorderen van milieu en klimaat-aspecten binnen het sociaal overleg, vooral op het interprofessionele niveau van de deelstaten. De organisatie heeft waardevolle beleidsvoorstellen ontwikkeld, waarrond ze lobbyen bij beleidsmakers. En UGT engageert zich om hun achterban rond de thematiek te sensibiliseren.

Suggest Documents